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Évolution du PDG au Gabon : "Le Parti démocratique gabonais est en crise", déclare Alain-Claude Bilie-By-Nze
Publié le mercredi 6 mars 2024  |  aLibreville.com
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© Autre presse par DR
Le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, à Addis-Abeba, le 7 février.
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Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et chef de gouvernement du président Ali Bongo Ondimba, a pris la parole en public pour la première fois six mois après le coup d'État militaire au Gabon. Lors d'une interview avec RFI, il a dressé un état des lieux du Parti démocratique gabonais (PDG), décrivant la situation actuelle du parti.

"Le parti PDG va très mal, étant pour la première fois de son histoire hors du pouvoir", a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze, soulignant que depuis août, "nous n'avons pas pu nous réunir en raison de nombreuses absences, notamment celle du président du parti et de nombreux autres membres. Nous avons un intérimaire qui fait de son mieux, mais cela ne peut pas durer plus de six mois, ce qui laisse les militants désorientés."

Déchu de ses fonctions le 30 août 2023 par le comité de transition pour la restauration des institutions, Alain Nze estime qu'il est nécessaire de faire face aux problèmes du passé pour renaître. Bien que les difficultés au sein du PDG soient profondes, notamment en matière de gouvernance et de démocratie interne, il insiste sur l'importance d'assumer l'héritage du parti, avec ses aspects positifs et négatifs.

Fondé en 1953 sous le nom de Bloc démocratique gabonais avant de prendre son nom actuel en 1968, le PDG reste la principale force politique du pays, avec une présence nationale étendue. Alain Bilie-By-Nze souligne qu'il est essentiel de réorganiser et de renforcer le parti pour qu'il puisse contribuer à résoudre la crise actuelle que traverse le pays.

Pour ce faire, Alain Bilie-By-Nze estime qu'il faut redonner la parole aux militants pour analyser les causes du coup d'État et repenser les activités du parti. Il propose également d'impliquer les militants dans la définition des nouvelles structures et des nouveaux modes de fonctionnement du parti, notamment en ce qui concerne les nominations et les élections internes.

"Il faut éviter de regarder où on tombe, il faut regarder où on a trébuché" il me semble important d'avoir un regard rétrospectif, souligne-t-il, insistant qu'effectivement il y'a eu des erreurs et ces erreurs ont mené à la perte du pouvoir.
"Et si nous n'avons pas le courage d'analyser cela nous ne pouvons redémarrer les activités politiques sereinement et convenablement, nous pensons qu'il faut doter le pays et le PDG d'un corpus solide afin d'être demain au Rendez-Vous", a-t-il conclu tout en restant optimiste.

HB
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