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Gabon:Les axes majeurs du Dialogue national
Publié le vendredi 23 fevrier 2024  |  InfosGabon
Cérémonie
© Gabon Review par DR
Cérémonie de présentation des vœux au Premier ministre de la transition, par les membres du gouvernement de la transition
Photo : Murielle Minkoue épse Mintsa, ministre de la Réforme des institutions
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Au cours d’un entretien accordé à Radio France Internationale (RFI), le ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, donne quelques grandes lignes de cette grand-messe prévue en avril prochain.

On en sait désormais un peu plus sur le contenu du Dialogue national prévu en avril 2024. Alors que les préparatifs se poursuivent encore avec la collecte, l’analyse des propositions des citoyens et l’inclusion des citoyens à ce grand rendez-vous, le ministre de la Réforme des institutions se veut plutôt rassurant. « Nous avons des équipes qui sont déployées actuellement à l’intérieur du pays pour recueillir aussi bien les contributions des étudiants et des élèves que celles des populations rurales, vulnérables, comme les populations autochtones ou autres », a expliqué Murielle Minkoué Mintsa. Dans le souci d’inclure la majorité de Gabonais à cette grand-messe, toutes les intelligences y sont attendues. « Nous allons nous rassembler pour penser à l’avenir de notre pays, le devenir du Gabon sur un long terme. Donc, nous devrons mettre toutes les intelligences en commun pour réfléchir sur quelque chose de durable, de très durable », a-t-elle indiqué.

Un budget prévisionnel en cours d’élaboration

Le Stade de l’amitié sino-gabonaise et le Palais des sports de Libreville ont été retenus comme sites devant abriter l’événement. Tout comme les prévisions budgétaires font état d’une enveloppe flottant entre 3 et 5 milliards de F. « Toute concertation de cette nature a un coût. Nous allons veiller également à ce qu’il ne soit pas exorbitant parce que nous avons également d’autres priorités, notamment infrastructurelles. Alors je vous renverrai à la loi de finances dans laquelle est inscrit un certain montant : autour de 3 à 5 milliards de francs CFA. Sachant qu’il s’agit d’une concertation qui va tenir environ sur un mois avec des compatriotes de la diaspora, de l’inter-pays… C’est un mal nécessaire pour notre pays, donc nous n’allons pas chipoter sur les chiffres. Mais nous allons veiller à ce que ce ne soit pas exorbitant non plus. Parce que nous avons de réels défis pour répondre aux besoins de nos compatriotes », a souligné Murielle Minkoué Mintsa.

Une parfaite répartition des tâches

Dans le souci de permettre un bon déroulement des travaux, le Comité d’organisation s’attèle à une meilleure définition des tâches de chaque intervenant afin d’éviter tout chevauchement. « Le président de transition a désigné l’archevêque de Libreville, qui a accepté de présider ces assises et les travaux se passeront en commissions et en sous-commissions. Les sous-commissions remonteraient l’information à la Commission. Chacune des commissions établira son rapport et le bureau du dialogue présentera le rapport définitif du dialogue avec les actes qui vont l’accompagner. C’est ce document final que le président des assises, donc l’archevêque Monseigneur Iba-Ba, présentera aux autorités de la transition », souligne le membre du gouvernement. Tout en indiquant l’importance de cet événement pour l’avenir du Gabon. « Ils ont là l’occasion de penser pour le pays, sur le devenir du pays, donc je n’ai pas de doute qu’en toute responsabilité, ils feront le travail qui est attendu par tous les Gabonais », poursuit le ministre de la Réforme des institutions. La politique, la gouvernance, l’éducation, la santé et les valeurs et l’organisation des élections présidentielles seront les sujets phares devant alimenter les débats.

Un Dialogue pas comme les autres

Pour Murielle Minkoué Mintsa, la grand-messe en préparation, à la différence des précédentes, sera spécifique et devra faire émerger un Gabon nouveau. « D’abord il s’agissait antérieurement, du moins ces 3,4 dernières années, de concertations de forme, pour entériner les actes en vue d’asseoir les ambitions de quelques-uns. Vraiment la démarche n’est pas du tout la même. Et l’esprit et l’ambition que nous avons pour notre pays. À mon sens comparer serait déplacé. C’est déplacé de comparer le dialogue national à venir, à ce qui s’est fait antérieurement, après 1991. Nous avons constaté qu’à chaque fois c’était pour permettre à quelques compatriotes de s’asseoir, d’affirmer leurs positions », conclut-elle.
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