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Université: le Cehu-FM hausse le ton
Publié le jeudi 10 juillet 2014   |  Gabon Review




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Le collectif des enseignants hospitalo-universitaires de la faculté de médecine (Cehu FM) de Libreville a décidé d’interrompre sa participation aux activités académiques pour non-paiement de la Prime d’incitation à la recherche (PIR) généralement versée aux enseignants et chercheurs permanents.

Après le long silence observé à la suite des reproches formulés par leurs collègues enseignants membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) et la suppression de la prime d’incitation à la recherche, le Collectif des enseignants hospitalo-universitaire de la faculté de médecine de Libreville (Cehu-FM), a décidé de rompre avec la réserve pour manifester son mécontentement. «Après de nombreuses démarches auprès de la tutelle depuis le mois de septembre 2013, et dans une attitude responsable le collectif n’a vu aucune avancée significative dans la résolution des revendications légitimes contenues dans son cahier de charge et qui ont obligé ses membres à décider de l’arrêt de toute activité académique y compris la participation aux examens actuels», a regretté président du Cehu-FM, le professeur François Ondo N’dong.

Issus des administrations publiques ou privées, entre autres, des ministères de la Santé publique et de la Défense ainsi que des anciens hôpitaux de la Caisse nationale de sécurité sociale, ces hommes et femmes qui, selon leurs dires, seraient majoritaires au sein de l’Université des sciences de la santé (USS) avec «70% des enseignants théoriques en charge des matières cliniques et 99% des enseignants pratiques à l’hôpital», revendiquent le rappel de leur PIR ; la mise en application du statut hospitalo-universitaire ; le retour de l’orthodoxie dans la gouvernance facultaire dans le plus grand respect des textes. Ce sont, à leurs yeux, les conditions sine qua non pour une reprise des activités au sein de l’USS. «Sinon l’institution va tout droit dans le mur», a assuré le président du Cehu FM.

Tout en invitant les autorités à prendre leurs responsabilités pour ramener la sérénité au sein de l’USS, le collectif s’interroge sur la validité des évaluations en cours. «Le calme qui soi-disant règne à la faculté n’est qu’un pseudo calme. Une bonne partie de l’enseignement n’a pas été dispensée et certaines matières n’ont pas été évaluées, alors que valent les examens en cours ? Pour former quel type de médecin ? Les médecins de seconde zone et donc un grand danger pour les populations?», questionne le professeur.

En attendant que les autorités se décident à mettre fin à cet amalgame qui plane sur le véritable statut des ayants droit de la PIR, les membres du Cehu-FM, qui tiennent à cette prime, pourront toujours répondre favorablement à l’invite lancée par le président du SNEC-UOB, Jean Rémy Yama, en février dernier à savoir : «que ceux qui veulent bénéficier des avantages des enseignants et chercheurs rentrent dans le corps des enseignants et chercheurs en produisant des actes codifiables par la Fonction publique».

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