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Jean Eyeghé Ndong tire à boulets rouges sur le Maire de Libreville
Publié le mercredi 9 juillet 2014   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Jean Eyeghé Ndong tire à boulets rouges sur le Maire de Libreville


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Jean Eyeghé Ndong a t-il des choses à reprocher à Rose Christiane Ossouka Raponda, le Maire de Libreville? Faut croire que oui. Selon lui, les choix actuels de l'édile de la capitale gabonaise élue grâce à une coalition PDG-CLR, traduisent parfaitement l'absence de programme d'actions capables de redorer l'image de la première ville du pays.

On pensait sa langue liée après sa défaite en février 2014, lors de l'élection du nouveau maire de Libreville. Mais c’était mal connaître Jean Eyeghe Ndong qui est sorti du bois pour donner son avis sur l'action du Maire de Libreville.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l'ancien Premier ministre d'Omar Bongo Ondimba n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, critiquant avec la verve qu’on lui connaît, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Après le vote du budget municipal, Eyeghe Ndong qui s'est exprimé dans les colonnes de l’hebdomadaire "Le Temps n°43", a dit être convaincu que quatre mois après le début du mandat de l'équipe municipale, « la majorité officielle n’a pas un véritable programme d’actions pour la ville de Libreville ».

Il en veut pour preuve "le discours d’ouverture du maire Rose Christiane Ossoukou Raponda lors de la première session du Conseil municipal. En effet, avec beaucoup d'assurance, celle-ci avait déclaré que son programme d’actions inspiré du Plan stratégique Gabon émergent, sera la base sur laquelle les populations de la capitale la jugeront à la fin de son mandat."

Désavouant également le budget voté par les conseillers municipaux, Jean Eyeghé Ndong explique et se pose la question de savoir comment "un projet de société présidentiel" peut servir de base à un projet municipal? Et de renchérir en disant qu’il ne comprend pas pourquoi la politique de décentralisation qui a pour but de rendre autonome les municipalités n'est pas toujours appliquée.

Toujours selon lui, dans le budget municipal de cette année, se niche la main de l’exécutif qui refuserait d’octroyer sur la base d’une loi, une part conséquente du budget général de l’Etat aux conseils municipaux. Preuve d'une volonté manifeste de persister dans un système de centralisation politique, administrative et financière qui ne laisse aucune chance à l’épanouissement des collectivités locales.

Car, en analysant de près le budget primitif de l’exercice 2014, on peut se rendre compte que la mairie de Libreville, « victime de cette mascarade, manque de vision en termes de propreté et de salubrité de la ville, mais aussi en termes d’investissements financier ».

En somme, un plan d’actions sans intérêt qui ne mérite même pas qu’on s’y attarde. Et bang !

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