Littérature : «Kongossavirus» d’Emmanuelle Nguema Minko voit le jour

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Publié le samedi 20 janvier 2024 | Agence Gabonaise de Presse

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Littérature : «Kongossavirus» d’Emmanuelle Nguema Minko voit le jour

Pour la reprise des activités de l’année 2024, les membres du Séminaire interdisciplinaire d’études et de recherches africaines (SIERA), ont procédé, vendredi 19 janvier 2024, à la présentation littérale et critique du livre «Kongossavirus» d’Emmanuelle Nguema Minko, dans les locaux de la bibliothèque universitaire Omar Bongo, a-t-on constaté.

L’œuvre « Kongossavirus » est une production déclinée en 5 chapitres qui évoque le kongossa, encore appelé rumeurs publiques, qui a été construit autour du coronavirus. Autrement dit, l’auteur s’est inspiré de la Covid-19 pour traduire une vision sociale impactée par la rumeur.

«Le livre essaie de déconstruire les mécanismes de coronisation. Ce que j’appelle coronisation, c’est justement ce qui tourne autour de l’imposition d’une réalité dont en avait exagéré l’impact. C’est une déconstruction qui s’est faite au Gabon, grâce au Copil citoyen et les réseaux sociaux», a précisé Emmanuelle Nguema Minko, sociologue et anthropologue de formation, enseignante-chercheur à l’Ecole normale supérieur (ENS) de Libreville.

La présentation de cet ouvrage au Séminaire interdisciplinaire d’études et de recherches africaines, a été l’occasion, pour l’ensemble des enseignants chercheurs, de donner un sens pluriel au livre. Les critiques ont dévoilé que ce texte révèle non seulement une dimension sociologique, mais également anthropologique et politique en fonction de la contextualisation.

«Il y a eu des lectures critiques de son livre par ses collègues. C’était très intéressant, on a répondu aux questions. S’il n’y a pas de critiques, il n’y a pas de science. […] L’ouvrage d’Emmanuelle Minko répond bien aux canons scientifiques. Les critères scientifiques sont tout à fait présents», a fait savoir le professeur Joseph Tonda.

Rappelons que, le SIERA est un séminaire qui a été créé pour que les enseignants, les étudiants et les doctorants puissent se retrouver tous les 15 jours, pendant 2 heures, pour discuter de leurs travaux.

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