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UOB: deux étudiants en prison
Publié le mercredi 9 juillet 2014   |  Nouvelles du Gabon


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© Autre presse par DR
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville


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Libreville - La prison centrale de Libreville accueille depuis la fin d’après-midi du lundi 7 juillet 2014 deux nouveaux prisonniers d’opinions, Firmin Ollo Obiang et Célestin Mitong Mitong dit Porno, jetés en tôle pour leur refus de cautionner l’environnement de vie et de travail de l’étudiant viciés, au niveau de l’université Omar Bongo. C’est sous l’alibi d’une plainte abracanabra, sans preuves qui viennent fonder une décision de justice, qu’ils sont frappés par cette parodie de justice, dénonçait avec force Firmin Ollo Obiang.

Voici un signal fort donné aux étudiants des universités publiques du Gabon, désormais partagés entre subir les conditions de vie et d’études exécrables, ou oser dénoncer et se retrouver à ‘’sans famille’’- nom familièrement donné à la prison centrale- avec sur le dos des accusations montées de toute pièce. La répression est plus que jamais de mode de gouvernance de nos universités publiques, plongées dans un inconfort entretenu, et dont les têtes de tous ceux qui osent donner de la voix sont systématiquement coupées.

Après la création d’un département de la gendarmerie à l’université Omar Bongo, ou des contingents de gendarmes y ont établies leurs son quartiers depuis le début de cette année, c’est désormais vers la création d’une représentation d’étudiants à la prison centrale de Libreville que l’on semble s’acheminer, avec la traque de tous les empêcheurs de tourner en rond qui est lancée par une ‘’gestapo’’ aux trousses d’étudiants frondeurs. Plusieurs autres se sont vu signaler des convocations auprès de juges d’instruction, vraisemblablement dans cette logique de servir la prison à toutes les figures de proue de la contestation en milieu d’études. Le sort d’enfants issus de familles ne pouvant offrir à leurs enfants des conditions d’études décents dans des universités à l’étranger est donc scellé, la damnation.

L’alibi brandi pour tenter de donner un vernis de légalité à cette ‘’parodie de justice’’, est la plainte sans preuves du doyen de la faculté de droit et de sciences économiques, Jean Claude James, qui pour noyer le poisson, a confectionner un grossier et honteux dossier d’accusation contre les leaders des mouvements d’étudiants triés sur le volet, en les ‘’accusant de rage’’, notamment d’avoir caillassé son véhicule.

Un bel exemple de caporalisation de la justice, dénonçaient sans ambages ces victimes du système.

VYL/AK

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