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Ferdinand Allogho Oke s’en est allé
Publié le mercredi 9 juillet 2014   |  Gabon Review


Ferdinand
© Autre presse par DR
Ferdinand Allogho Oke (au centre)


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Quelque peu en retrait du monde culturel ces derniers mois, l’écrivain n’était plus apparu officiellement en public. Il a récemment été déclaré mort des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Une nouvelle perte pour la littérature gabonaise.

C’est «une énorme perte» qu’ont déploré, le 7 juillet dernier au soir les écrivains gabonais réunis pour la plupart au sein de l’Union des écrivains gabonais (Udeg), à l’annonce du décès de Ferdinand Allogho Oke, des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Homme de lettres et enseignant d’anglais, auteur d’une dizaine d’œuvres littéraires à l’instar des «Chroniques équatoriales» suivies de «Bourrasques sur Mitzic» (L’Harmattan) ; «Bibouah» (L’Harmattan), il n’avait plus fait parler de lui depuis quelques mois. Sans nul doute empêché par ses occupations ou peaufinant la rédaction de ses futures œuvres dont des esquisses avaient d’ailleurs été dévoilées à quelques proches.

Ancien directeur du Théâtre national du Gabon, talentueux dramaturge et poète connu pour le caractère dur et cru, voire ordurier de ses textes, l’écrivain qui disait être «né vers 1953» à Bitam dans la province du Woleu-Ntem, écrivait au «vitriol» ses revendications, dans un style pour le moins humoristique. «C’était un grand dramaturge et un très bon poète qui a toujours aimé la bonne humeur. L’humour était son trait de caractère», a témoigné l’écrivain Jean Divassa Nyama, un de ses compagnons, avant d’ajouter : «Ferdinand Allogho était un grand défenseur de la francophonie, mais il militait aussi pour la revalorisation des langues gabonaises.» Il va de soi que l’écrivain, fortement aimé par ses pairs, manquera à la culture gabonaise qui, chaque jour, se bat pour exister.

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