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Gabon : les sanctions régionales pourraient mettre en péril la croissance selon la Banque mondiale
Publié le vendredi 29 decembre 2023  |  Autre presse
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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Dans son Baromètre économique de la Cemac de décembre 2023, la Banque mondiale demeure prudente sur les perspectives économiques du Gabon à court et à moyen terme. En effet, selon l’institution de Breton Woods, plusieurs facteurs pourraient affecter négativement les perspectives économiques du Gabon à la suite du coup d’Etat du 30 août dernier. Notamment, les sanctions régionales qui « pourraient mettre en péril la croissance et les sources de financement régional, ce d’autant plus que le Gabon s’appuie de plus en plus sur les marchés régionaux pour combler son besoin de financement », soutient l’institution financière. Aussi, l’impact potentiel de ce coup d’État sur la confiance des investisseurs pourrait affecter négativement les perspectives économiques à court terme, d’après l’institution.

En effet, le Gabon, à la suite du coup d’Etat du 30 août dernier, avait été suspendu de plusieurs instances dont la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), jusqu’au retour à un ordre constitutionnel dans le pays. Et malgré des rencontres engagées au sommet par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, les chefs d’Etats de la sous-région n’ont pas levé leurs sanctions vis-à-vis du pays. Même si le siège de l’institution a été maintenu dans le pays. Tout de même, des sanctions financières infligées au Gabon par des institutions telles que la Banque africaine de développement (BAD) ont déjà été levées.

Alors, face à l’incertitude économique née à la suite du coup d’Etat, « les perspectives économiques dépendront de la capacité des nouvelles autorités à parvenir à instaurer un climat politique apaisé capable de prévenir les conflits, de limiter les perturbations de l’activité économique et de renforcer la confiance des investisseurs », indique la Banque mondiale. De ce fait, l’institution préconise de mettre en œuvre de toute urgence des réformes structurelles en vue d’instaurer une plus grande stabilité économique et budgétaire, de garantir une croissance plus résiliente et de réduire significativement la pauvreté.

Dans cette veine, plusieurs mesures et réformes ont déjà été mises en place par les autorités de la Transition dans le but d’accroître les recettes de l’Etat et favoriser le développement économique du pays.

Selon les projections de la Banque mondiale avant le coup d’État, le Gabon devrait atteindre une croissance de l’ordre de 2,8% en moyenne sur la période 2023-2025. L’augmentation de la production de manganèse, de bois et des palmiers à huile, ainsi que le dynamisme des secteurs des bâtiments et travaux publics et des services permettrait de compenser le déclin attendu de la production d’hydrocarbures à moyen terme, à mesure que les gisements de pétrole atteindront leur maturité. Des investissements sont par ailleurs en cours dans les raffineries de palmier à huile et dans la production de biodiesel ce qui permettrait de soutenir l’économie à moyen terme, selon la Banque mondiale.

SG
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