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Gabon : au moins 1048 milliards d’émissions de titres publics prévus en 2024
Publié le mercredi 20 decembre 2023  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Le FMI accorde plus de 96 milliards F CFA au Gabon pour soutenir son programme économique et financier
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6265 milliards de FCFA en 2020, 6766,2 milliards de FCFA en 2021, 7131,7 milliards de FCFA en 2022 et si l’on se fie aux propos du président de la transition il y a quelques semaines, 7500 milliards de FCFA en 2023. Ces chiffres sont ceux représentant l’évolution du stock de la dette publique au fil des ans. Si ce stock devrait diminuer en 2024 au regard de la volonté des autorités d’amortir la dette à hauteur de 1464,1 milliards de FCFA, il pourrait très rapidement revenir à un niveau élevé puisque des émissions de titres publics sont également prévues en 2024.

En quête de financement, le gouvernement de transition devrait être contraint de recourir à un nouveau cycle d’emprunts en 2024. C’est ce que laisse penser le projet de loi finances présenté par les ministres en charge du Budget et de l’Économie, qui ont fait savoir au cours du dernier conseil des ministres, que les ressources de trésorerie et de financement, se chiffreraient à 1327,1 milliards de FCFA contre 1152,9 milliards de FCFA arrêtés dans la loi de finances 2023.

Révélant un accroissement de 174,2 milliards de FCFA, ces ressources de trésorerie devraient être imputées d’au moins 1048,1 milliards de FCFA du fait de recours à l’émission de titres publics en 2024. Le Gabon, dont l’entrée dans le marché des titres publics a été actée le 8 mai 2013, soit deux ans après la création du marché des titres publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), devrait donc une nouvelle fois solliciter l’appui du marché régional.

Un recours excessif au marché financier régional
Si ces opérations devraient offrir plus de marges de manœuvre à l’exécutif actuel qui entend soutenir le développement de l’activité économique à travers la relance de nombreux projets d’investissement, consolider les acquis sociaux avec l’octroi de nombreuses aides sociales, elles semblent toutefois aller à l’encontre de la volonté d’assainissement des finances publiques eu égard notamment à la volonté d’accroître les recrutements des agents publics et la régularisation des situations administratives.

Ce gouvernement qui garde en ligne de mire l’optimisation des recettes fiscales par le biais de l’élargissement de l’assiette fiscale et le renforcement des contrôles des contreparties liées aux dépenses fiscales, semble donc pour l’heure privilégier le recours aux investisseurs régionaux. Entraînant de facto un accroissement des charges de financement et de trésorerie, qui d’ailleurs, devraient afficher une hausse de 8,3% en 2024 du fait de l’amortissement de l’encours de la dette actuelle, cette solution intéressante à court terme, devrait entretenir le cycle d’endettement.
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