Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Procès d’Ali Bongo : l’Assemblée nationale ne dira pas «non»
Publié le vendredi 1 decembre 2023  |  Gabon Review
Communiqué
© Présidence par DR
Communiqué final du conseil des ministres du 1er Février 2023
Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, préside, ce mercredi 1er février 2023, un Conseil des Ministres, au Palais de la Présidence de la République.
Comment


Bien qu’aucune procédure judiciaire ne soit officiellement engagée à l’encontre du président déchu, Jean-François Ndongou, président de l’Assemblée nationale et ancien proche, assure qu’il ne s’opposerait pas au cas où un procès serait intenté contre Ali Bongo pour sa gestion du Gabon ces 14 dernières années.

À la suite du président de la Transition dans un entretien à Jeune Afrique, le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout, avait assuré en octobre dernier sur RFI qu’aucune action judiciaire ne visait officiellement Ali Bongo. Trois mois après qu’il a été déposé par l’armée, l’ex-président de la République ne fait toujours pas l’objet de poursuites. Ces proches affirment pourtant qu’«il est prêt à prendre ses responsabilités». Ce que beaucoup jugent improbable en raison de son état de santé fragile, au point que certains dans son entourage restreint craignent qu’il ne soit victime d’un nouvel AVC, après celui d’octobre 2018.

Il n’empêche, au palais Léon Mba, à Libreville, d’autres compatriotes voudraient bien le prendre aux mots et le voir devant la barre pour assumer sa gestion du pays jugée «catastrophique» par la junte militaire au pouvoir. Le patron de l’institution, Jean-François Ndongou, un proche de l’ex-chef de l’État, a déjà fait savoir qu’il ne s’y opposera pas. «Si les autorités judiciaires estiment qu’il faut ouvrir une enquête, je ne peux pas empêcher la justice de faire son travail», a-t-il récemment confié à RFI.

Ancien ministre de l’Intérieur ayant validé les résultats contestés de l’élection présidentielle de 2009 ayant porté Ali Bongo au pouvoir, l’élu prévient néanmoins qu’il faudra satisfaire à certains préalables avant d’espérer juger le président déchu. «Seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président. Il ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire», rappelle-t-il.
Commentaires


Comment