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Un trafiquant d’ivoire intercepté à la gare de Ntoum
Publié le samedi 5 juillet 2014   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Un trafiquant d’ivoire intercepté à la gare de Ntoum


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Un trafiquant d’ivoire se faisant passer pour un orpailleur, en provenance de Lastourville a été appréhendé en possession de quatre pointes d’ivoires découpées en 10 morceaux (13,5 kilos). Bondouaboka Kevin, de nationalité Gabonaise a déclaré avoir trouvé deux carcasses d’éléphants en forêt accompagné de ses amis.

Les agents de police ferroviaire ont été alertés à bord du train, par l’odeur pestilentielle que dégageait le sac de Monsieur Bondouaboka et pendant un arrêt à la gare de Ntoum ils vont inspecter le sac. Se sentant débusqué, le présumé trafiquant essaya alors de fuir mais fut rattrapé puis maitrisé par les agents.

Une fois à Libreville, le prévenu a été placé en garde à vue en attendant qu’un procès verbal soit rédigé et qu’il soit déferré devant le procureur de la République. Ce cas nous montre une fois de plus que Libreville est un point de transit important pour les produits fauniques, les valeureux agents de la police ferroviaire n’étant pas à leur première arrestation de ce genre. Généralement, l’ivoire est alors exporté vers des pays de transit comme le Togo, le Bénin, le Cameroun et le Nigéria et se retrouve finalement en Asie. C’est ainsi que des tonnes d’ivoire originaires du Gabon sont saisies dans ces pays chaque année.

L’ONG Conservation Justice a été alertée par les responsables de la police ferroviaire suite à la séance de formation sur la loi faunique organisée dernièrement à Franceville en collaboration avec la Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Haut-Ogooué. C’est ici celle de l’Estuaire qui est chargée du suivi de la procédure en collaboration avec la Police Judiciaire.

À tout moment de l’année, la chasse, la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces intégralement protégées sont strictement interdits. Le non respect de ces règles peut conduire à un emprisonnement allant jusqu’à six mois de prison ferme et à des amendes allant jusqu’à dix millions FCFA, la peine étant portée au double en cas de récidive ou de fuite, comme ce fut le cas ici.



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