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Sécurité pénitentiaire : La traque des fonctionnaires fantômes
Publié le vendredi 4 juillet 2014   |  Gabon Review


La
© Autre presse par DR
La prison centrale de Libreville


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Dans ce corps paramilitaire en charge de la surveillance des prisons, la désertion de plusieurs éléments a contraint le commandement en chef à prendre des mesures rigoureuses afin de lutter contre le phénomène des fonctionnaires fantômes.

Pour n’avoir passé que 4 mois à la tête de la Sécurité pénitentiaire, le général Mohamed Sharif Mandza, a visiblement permis à son successeur de tirer quelques enseignements.

Nommé en janvier 2014, en remplacement du premier cité, le colonel de police Noël Ngabima, a très vite fait de se mettre dans le bain et de veiller au retour à la norme au sein de ce corps paramilitaire, trop longtemps soumis aux tensions diverses orchestrées tantôt par les agents, tantôt par les prisonniers. De prime abord, le nouveau responsable a souhaité aller en guerre contre les matons peu scrupuleux qui, selon lui, ternissent l’image du corps dont il a désormais la charge.

Ainsi, depuis quelques temps, des voix s’élèvent de nouveau dans la troupe, aussi bien du côté de la Prison centrale de Libreville qu’à l’intérieur du pays : certains geôliers réclament leurs bons de caisse. Du moins, à en croire l’hebdomadaire Le Scribouillard (n°337), qui explique que, soucieux de traquer les gardiens «déserteurs», le Cochef de la Sécurité pénitentiaire aurait usé d’une stratégie qui, visiblement, porte ses fruits : la rétention des titres de paiement des agents.

L’objectif visé par Noël Ngabima est vraisemblablement de débusquer les matons ayant quitté leurs postes sans autorisation ou ne s’étant pas présentés à leurs postes d’affectation, pour les contraindre à s’expliquer devant les autorités. Une stratégie qui, indique l’hebdomadaire, aurait suscité de nouveaux grincements de dents le 25 juin dernier.

Pour la direction générale de «Sans-Famille», il était notamment question de «vérifier auprès des chefs de service de diverses unités la présence effective des agents qui y avaient été affectés». De même, le commandement en chef qui a décidé d’aller plus loin en gelant les comptes bancaires des matons s’est révélé plus rigoureux que ses prédécesseurs.

Pourtant, si des bouderies se sont aussitôt fait entendre, l’on note qu’aucun des agents dont les bons de caisse ont été confisqués n’a encore daigné se présenter devant les autorités de la Sécurité pénitentiaire.

Sans doute par peur de se soumettre aux questions des autorités ? En tout cas, «les centaines de bons de caisse» en souffrance sur le bureau des responsables de chaque unité à travers le pays, n’attendent que leurs bénéficiaires car ne pouvant être obtenus par procuration. Voilà qui est finement joué !

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