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Scolarisation des filles-mères à Minvoul : l’espoir vient du Nord
Publié le vendredi 4 juillet 2014   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Scolarisation des filles-mères à Minvoul


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Portée par Stéphanie Omoghé, une franco-gabonaise installée en France depuis près d’une dizaine d’années, l’association «Otiti» a récemment fait part de son intention de scolariser les mères mineures dans le chef-lieu du Haut-Ntem.

A l’étude depuis 2011 et officiellement lancé en 2013, le projet de scolarisation des filles-mères de Minvoul, une ville de 20 000 habitants située dans le département du Haut-N’tem au nord du pays, est l’une des principales préoccupations de l’Association «Otiti» («étoile» en langue fang). Porté par Stéphanie Omoghé, une franco-gabonaise de 36 ans, installée à Concarneau dans le département du Finistère, dans la région Bretagne en France, ce projet vise l’ouverture prochaine d’une garderie associative dans l’objectif d’aider les mères mineures à poursuivre leurs études. «Après avoir trouvé le bonheur auprès de mon mari et de mes enfants à Concarneau, j’ai voulu le partager avec mon pays d’origine, notamment en venant en aide aux petits enfants nés de très jeunes mamans.», a-t-elle confié au site Ouest-France.


Premier contact de l’association avec les filles-mères de Minvoul. © Ouest-france.fr
Si la franco-gabonaise dit être bien avancée dans sa ville d’accueil grâce au soutien des populations dont une dizaine a consenti à adhérer à sa jeune association, dans la ville bénéficiaire, l’initiative serait fortement appréciée. «J’ai pris contact avec le responsable du centre social de la ville, en plein «boom» de filles-mères. (…) Quelqu’un m’a même donné les coordonnées du préfet (…) avec qui j’ai eu un entretien téléphonique. Il m’a assuré qu’il prenait notre dossier en charge personnellement», a-t-elle déclaré, avant de relever qu’«aujourd’hui près de 250 (mères), dont l’âge varie de 12 à 28 ans, sont obligées de rester à la maison avec leurs enfants, car il n’y a ni garderie, ni crèche, ni maternelle officielles. Du coup, elles ne peuvent pas aller à l’école, ou suivre une formation pour les plus (âgées)».

Aussi, multiplie-t-elle des actions en vue de parvenir à son principal objectif. Le samedi 7 juin dernier encore, l’association a organisé une soirée crêpes dont l’objectif ultime était la collecte de fonds. «Nous avons obtenu un bénéfice de 1 000 € lors de la soirée», a-t-elle révélé. Cette somme devrait contribuer à l’achat de jouets et de matériel pour la future garderie. Pour l’heure, indique-t-elle, «j’ai eu des contacts afin d’envoyer des colis à moindre coût».


Envisageant faire une demande de subvention à l’Etat gabonais, l’association «Otiti» s’occupe déjà de dix (10) mères mineures, actuellement en formation dans des secteurs tels que la coiffure. Par ailleurs, jeudi 26 juin dernier, les adhérents ont donné leur accord pour que l’association soit répertoriée dans le guide des associations de la ville de Concarneau. Celle-ci devrait d’ailleurs participer, le 6 septembre prochain, au Carrefour des associations, avant d’organiser une soirée dansante au Cac, en février 2015. Autant d’actions qui ne visent qu’un seul but : récolter assez de fonds pour la mise en pratique du projet.


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