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Transition. Avec 40 députés et 16 sénateurs, le PDG est la principale force du parlement
Publié le lundi 9 octobre 2023  |  Gabon Review
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© Présidence par DR
1e Congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG)
Vendredi 8 décembre 2017. Libreville. Placé sous le thème « Régénération et revitalisation », le 11e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est ouvert au stade de l’amitié d’Angondjé en présence du Distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba.
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Alors que le Gabon traverse une phase de transition politique, le Parti démocratique gabonais (PDG) ne semble pas avoir dit son dernier mot. Avec une représentation forte à la fois au Sénat et à l’Assemblée nationale de Transition, ce parti historique montre qu’il reste un acteur majeur sur l’échiquier politique national. Face à lui, des figures de l’opposition et de la société civile tentent de se frayer un chemin. Ces élus du PDG opteront-ils pour une démarche inclusive, ou resteront-ils fidèles à une vieille tradition partisane ? La réponse pourrait façonner l’avenir de la démocratie gabonaise.

Un parlementaire sur trois est PDGiste ! On se serait cru revenu aux années du PDG-Bongo triomphant… Le Parti démocratique gabonais (PDG) n’est donc pas mort. Il est bien représenté au Sénat, et surtout à l’Assemblée nationale de Transition. On y retrouve en effet en plus de Jean-François Ndongou, des députés tels que Blaise Louembé, Régis Immongault, Huguette Tsono, Angélique Ngoma, Paul Biyoghé Mba, Aurélien Ntoutoume, Jean-Bosco Ndjounga, Jeanne Mbagou, Henri Békalé Akwé, Brigitte Koumba, Daniel Obame Ondo, Eloi Nzondo, Dieudonné Mouiri Boussougou, Frédéric Nzué Edzang, Marcellin Mvé Ebang, Jean-Marie Mboumbou Makanga, Ruffin Pacôme Ondzounga, Félicité Ongouori Ngoubili, Josué Mbadinga, Antoine Menie m’Eyi, Roger Mengue Ekomi, Alexandre Awassi, Willy Abiéri, Germain Biahodjow ou Jean-Marie Beka b’Obame… pour ne citer que ceux-là.

Une majorité d’idées va-t-elle se dégager au sein des ‘’élus’’ PDG ?

De même, au Sénat, les noms de certaines personnalités connues pour leur appartenance au parti de Louis apparaissent, tel que ceux de Barnabé Indoumou Mamboungou, Luc Oyoubi, Rémy Ossélé Ndong, Marcelle Ibinga Itsitsa ou Jean-Clair Koumba.

Les observateurs de la vie politique gabonaise affirment qu’ils savaient qu’il y aurait un Parlement inclusif, donc regroupant toutes les forces vives de la nation, mais ils étaient loin de s’imaginer que le PDG serait toujours le groupe le plus important dans ces deux institutions emblématiques de la Transition ! Ces personnalités issues du PDG vont-elles créer un groupe parlementaire pour adopter et s’assurer une forme d’unité et de cohésion lors des débats ‘’houleux’’ qui ne manqueront pas de voir le jour autour de la future Constitution ou du futur Code électoral ?

Quelques figures de la société civile et de l’ancienne opposition

En dépit de la présence salutaire de figures marquantes du syndicalisme national, à l’instar de Marcel Libama à l’Assemblée nationale, et de Jean-Rémy Yama au Sénat, ou de figures politiques comme Jeanine Taty Koumba, François Ondo Edou, Franck Ndjimbi, Emmanuel Ntoutoume Ndong ou Albertine Maganga Moussavou, ceux qui sont issus de l’ancienne opposition demeurent en minorité.

Comme indiqué plus haut, lors des débats sur les futures lois devant régir le fonctionnement de l’État ou le processus lié à l’organisation des élections, à la participation, à l’éligibilité des uns ou des autres aux prochains scrutins, l’on saura si la forte présence des personnalités issues du PDG était fortuite… ou non.

En tout cas, la configuration actuelle donne un certain avantage au parti de Louis, sauf si ces ‘’élus’’ jouent enfin ouvertement le jeu de la démocratie en pensant Gabon d’abord et oublient le jeu partisan inscrit dans leur ADN politique afin d’observer l’«honneur et fidélité à la Patrie».
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