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Gabon : Nzegho Dieko, Camuset et Kim assignés à résidence
Publié le vendredi 22 septembre 2023  |  Gabon Media Time
Steeve
© Autre presse par DR
Steeve Nzegho Dieko, Kim Oun et Jordan Camuset
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Alors que l’ensemble des membres de la Young Team et des proches de Sylvia Bongo Ondimba ont été écroués à sans familles pour haute trahison et détournements de fonds publics, 3 individus semblent être logés à une enseigne différente. Il s’agit de Steeve Nzegho Dieko, Kim Oun et Jordan Camuset .

La sévérité affichée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dans les déferrements des personnes suspectées de haute trahison, falsification de la signature du Chef de l’État et trafic de stupéfiants semble finalement proportionnelle à la proximité avec Sylvia Bongo Ondimba et son fils Nourreddin Bongo Valentin.

Steeve Nzegho Dieko, impliqué mais en liberté
S’il est vrai que l’assignation à résidence n’est pas une mise hors de cause, il est tout de même étrange de constater le deux poids deux mesures dans ce dossier. Une situation peu orthodoxe pour le commun des Gabonais au vu du degré d’implication de l’enseignant de l’Université Omar Bongo (UOB) dans cette affaire.

Sinon comment expliquer sa présence au domicile de Nourreddin Bongo Valentin le soir de son interpellation ? Aussi, l’ancien Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) est accusé de malversations financières. Et ce, avec les deniers publics qui auraient été décaissés par Jessye Ella Ekogha puis distribués au sein du parti.

Kim Oun et Jordan Camuset, des proches finalement éloignés ?
C’est le message que tenteraient de faire passer les enquêteurs de cette affaire rocambolesque. Si Jordan Camuset est très effacé et ne saurait être inquiété sur la seule base de son amitié avec Noureddin Bongo Valentin, ce n’est pas le cas du coréen Kim Oun. Ce dernier a été interpellé avec une caisse d’argent.

Se rendant d’emblée complice de détournement de fonds publics si tant est que cet argent a été soutiré au Trésor public par la désormais ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba. Un chef d’accusation qui aurait pu suffire à le mettre derrière les barreaux en attendant que l’enquête aboutisse ou pas. André Patrick Roponat en a décidé autrement.
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