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Gemalto-Gabon et Marc Ona Essangui, bientôt à la barre?
Publié le jeudi 3 juillet 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Top départ pour le forum des indignés de Marc Ona Essangui


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ccusée d’avoir détourné une partie des 40 milliards de francs CFA alloués pour réalisation du projet Identification biométrique officielle au Gabon (Iboga), la représentation locale du leader mondial de la sécurité numérique est traînée devant les tribunaux par le secrétaire exécutif de l’ONG Brainforest, qui se constitue, en même temps, partie civile.

Dans un courrier adressé au doyen des juges d’instruction du Tribunal de première instance de Libreville, le secrétaire exécutif de l’ONG Brainforest porte plaine à l’entreprise Gemalto-Gabon ainsi qu’à Eric Goerres, pris en sa qualité de représentant légal de cette dernière. Dans sa plainte, Marc Ona Essangui rappelle que «suite à l’appel d’offre lancé en décembre 2011 par l’Etat gabonais via le ministère de l’Intérieur pour la réalisation du projet Identification biométrique officielle au Gabon (Iboga), projet ayant pour but de moderniser l’état-civil et de fiabiliser le fichier électoral et les documents d’identité du pays, la société Gemalto-Gabon avait été retenue en qualité d’opérateur technique».

Une initiative louable dont la réalisation aura couté 40 milliards de francs CFA à l’Etat gabonais, tel qu’il ressort de la loi des finances, exercice annuel 2012-2013. Or, regrette le plaignant, «constat fait des dernières élections locales de novembre 2013, prévues, entre autres, pour servir de test grandeur nature à cette opération, rien ne permet d’attester de la réalité d’une certaine biométrie au cours dudit scrutin comme prévu».

De fait, force est de constater, qu’à la fin dudit processus électoral, des manquements considérables furent relevés, notamment en termes de cartes d’électeurs biométriques et d’authentification, éléments considérés comme parties intégrantes d’un dispositif biométrique. Face à cela, déplore Marc Ona Essangui, «il y a sans nul doute lieu de conclure que les sommes versées à cet effet, à savoir, les 40 milliards de CFA ont servi des fins autres que celles pour lesquelles elles avaient été allouées, autrement dit la biométrie». Et l’éminent membre de la société civile nationale d’asséner : «Il apparait de toute évidence, que de tels actes sont constitutifs de préjudice à l’encontre de la société civile et de son représentant en sa double qualité de partie prenante et régulateur dudit processus électoral».

Aussi, conclut la plainte, «tout porte à croire que lesdits actes n’auraient pas pu se produire sans le concours, quel qu’il soit, de la société Gemalto, en sa qualité d’opérateur technique. De tels actes relèvent inéluctablement de la complicité de détournement, infraction prévue et réprimée par le Code pénal gabonais en ses articles 307 et 49». Chaud devant….

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