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L’ONEP convoque une assemblée générale dont l’ordre du jour est tenu secret
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Gabon Actu


Siège
© Autre presse par DR
Siège de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP)


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Port-Gentil, L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) convoque ses adhérents à une assemblée générale ce vendredi 4 juillet à son siège national à Port-Gentil, annonce un communiqué officiel du plus grand syndicat des employés du pétrole au Gabon.

« Les points inscrits à l’ordre du jour seront communiqués séance tenante », précise le communiqué dont une copie a été transmise à Gabonactu.com.

« D’autres assemblées générales se tiendront à Gamba, Rabi, Libreville, Lambaréné, Ndjolé et Moanda selon les dates qui seront précisées dans les tous prochains jours », ajoute le texte signé du Secrétaire national chargé de la règlementation, des relations extérieures et de la communication, Eddy Willys Makwenda.

L’ONEP restée en veilleuse depuis plusieurs mois semble vouloir remobiliser ses adhérents pour poursuivre sa défense des intérêts du personnel du secteur pétrolier.

« Il y a un temps pour garder le silence et un temps pour parler, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, un temps pour encaisser et un temps pour riposter », écrit l’organisation à ses adhérents.

Pour l’ONEP « le compte à rebours a déjà commencé », galvanise le syndicat fragilisé par la chaotique transition entre l’ancien et le nouveau bureau mais aussi et surtout par le limogeage de deux leaders syndicaux de l’ONEP par leurs employeurs sans que le syndicat n’obtienne leur réhabilitation. Ces limogeages ont apeuré tous les adhérents désormais plus conscients de vouloir conserver leur « bout de pain » que de se lever contre le patron pour des combats aux résultats parfois incertains.

Jusqu’en 2013, l’ONEP était pourtant l’un des syndicats les plus puissants du pays. Le syndicat a à plusieurs reprises paralysé l’activité pétrolière du pays durant plusieurs jours sans qu’un seul employé ne perde son travail.

Le pétrole reste à ce jour la première source de devises pour l’économie gabonaise. 60 à 70% du budget de l’Etat sont supportés par les recettes pétrolières.

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