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INFASS/1ère promotion, « Professeur Daniel Ona Ondo » : Les assurances du Parrain
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Primature


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© Autre presse par DR
Professeur Daniel Ona Ondo, premier ministre du Gabon


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Dans son discours circonstanciel ci-dessous prononcé le 1er juillet 2014 à Libreville à l’occasion de la sortie de la première cuvée de l’Institut National d’Action Sanitaire et Social (INFASS) dont il est le Parrain, le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo a rappelé le devoir d’exemplarité qui devra désormais caractériser ses filleuls tout au long de leur carrière.

Madame et Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Gouverneur de l’Estuaire,

Monsieur le Directeur Général de l’INFASS,

Mesdames et Messieurs les membres du corps enseignant,

Chers Filleuls,

Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs,

La cérémonie qui nous réunit ce jour est symbolique à plus d’un titre et revêt, aux yeux du Gouvernement, un caractère essentiel.

En effet, cette sortie officielle de la première promotion de l’Institut National d’Action Sanitaire et Sociale (INFASS), concrétise la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, aussi bien dans l’intérêt qu’il accorde à la fondation « Capital Humain », qu’à la portée qu’il confère plus que jamais à la dimension sociale de nos politiques publiques.

La cérémonie de ce jour nous conforte donc dans l’idée que nous ne pourrons pas nous développer durablement sans investir dans la bonne formation des femmes et des hommes appelés à mettre en œuvre les moteurs de ce développement.

De même que nous ne pourrions viser à accélérer le rythme de la seule croissance, en reléguant au second plan, la composante sociale de notre programme d’actions.

C’est là, tout l’intérêt et le sens du plan sectoriel santé de notre Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) dans sa composante, renforcement du personnel et développement des compétences.

La réorganisation profonde de cette Ecole et dont les objectifs de formation consistent désormais à prôner des valeurs d’humanisme des soins et services, l’approche globale des soins, le partenariat intra et inter disciplinaire et enfin, le développement personnel et professionnel s’inscrit clairement dans ce processus.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Aujourd’hui, ce ne sont pas simplement 181 personnels qualifiés du médical, paramédical et social dont nous célébrons la réussite. Nous inaugurons surtout un nouveau cycle dans la stratégie d’investissement humain.

En effet, les lauréats de ce jour sont parmi les premiers fruits du long processus de prise de conscience des insuffisances de notre système de santé et de prise en compte de celles-ci dans l’élaboration d’une stratégie globale.

Cette prise en compte se traduit par le soin particulier apporté non seulement au volume des enseignements dispensés aux impétrants, mais également à la qualité de ces enseignements, qualité assise sur des partenariats internationaux hautement bénéfiques.

Le franchissement de ce premier palier permettra la mise en œuvre globale de ce projet, qui passe par le parachèvement du cadre juridique notamment, et la prise en compte effective des dotations inhérentes aux missions dévolues à l’Institut.

Chers filleuls, nouveaux lauréats,

Vous m’avez fait le grand honneur de me choisir comme parrain de votre promotion et votre représentant a eu des mots particulièrement aimables à mon endroit, je vous en remercie très sincèrement.

Tout en vous félicitant pour le courage et l’abnégation dont vous avez fait preuve tout au long de cette lourde formation, je voudrais cependant vous dire que choisir le Premier Ministre, Chef du Gouvernement comme parrain comporte certes des avantages, mais cet acte charrie aussi, son lot d’obligations et de devoirs.

Comme vous le savez tous, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, en plus de la poursuite de la mise en œuvre du PSGE, m’a confié la mission spécifique d’appliquer notre nouveau pacte social dont vous vous trouvez, fort heureusement être, des maillons essentiels.

Je serai donc, plus qu’avec les autres infirmiers, regardant avec les infirmiers de votre promotion, sur votre capacité à assurer une prise en charge plus rapide et de meilleure qualité pour les patients.

Je serai plus attentif à la qualité d’écoute de vos cadres sociaux, face aux publics en décrochage, cible prioritaire de notre nouveau pacte social.

Je ne manquerai pas de porter un regard appuyé sur la nature et le contenu des enseignements qui seront aux étudiants en paramédical, par les lauréats de la spécialité, issus de cette promotion.

Et vous enfin, Cadres en Santé Publique, le défi à relever est connu : apporter plus d’approche populationnelle à notre système de santé dont l’une des faiblesses est l’hospitalocentrisme. Vous êtres donc attendus pour contribuer à la masse critique nécessaire au changement.

C’est dire que pour vous, qui avez eu le courage, et vous avez eu raison, de choisir les disciplines de l’action sanitaire et sociale, et qui serez de ce fait amenés à être au contact des usagers ou des patients, il vous faudra avoir en tête que votre rôle est d’aider, de soulager, de traiter et parfois de guérir des êtres humains, mais aussi de prévenir la maladie, de promouvoir la santé au niveau de l’individu, des familles et de la communauté.

Cela demande beaucoup d’écoute, de la souplesse, de la tolérance, de l’empathie, de la pédagogie mais aussi un équilibre personnel. Ce ne sera certes pas toujours facile, mais ce sera exaltant et, c’est la grandeur de votre métier.

En retour, le Gabon saura se montrer reconnaissant du saut qualitatif que vous auriez fait faire aux ressources humaines dans ce secteur, saut qualitatif qui ne manquera pas d’impacter positivement sur la grande ambition sociale que nous nourrissons pour notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Je voudrais clore ce propos en remerciant nos partenaires internationaux, ceux qui se sont mobilisés pour nus accompagner dans ce projet.

Je félicite et encourage les personnels enseignants et d’encadrement pour avoir gagné le pari de parachever ce premier cycle de formation.

Le Gouvernement a pris bonne note des insuffisances qui persistent et de la nécessité de les pallier.

Nous veillerons, parce que c’est notre mission, à ce que l’INFASS s’inscrive pleinement dans le processus du renforcement du personnel et du développement des compétences, conformément aux dispositions du plan sectoriel santé et pour une meilleure mise en œuvre de notre nouveau pacte social.

Je vous remercie./.

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