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Interrogations des leaders de mouvements d’étudiants
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Nouvelles du Gabon


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© Autre presse par DR
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville


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Libreville - Un jour après la reprise des cours au sein de l’UOB, le vent de la paralysie continue de souffler sur ce temple du savoir, transformé depuis le début de l’année en camp militaire, après la mise des lieux sous état de siège, ou des compagnies entières de la gendarmerie y sont déployées de jour comme de nuit, avec pour entre autre mission de mater toute velléité de contestation visant à l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Dans le viseur des autorités politiques et rectorales se trouvent les leaders de mouvements d’étudiants, engagés en première ligne dans la bataille pour l’amélioration des conditions d’études. Les dernières arrestations en date, sont intervenues dans l’après-midi du mardi 1 juillet, avec notamment la mise aux arrêts, hors des franchises universitaires d’un activiste pour l’amélioration des conditions d’études, le célébrissime Porno, de son patronyme, Mitong Mitong Célestin. L’un des étudiants dans le collimateur du rectorat, Nguema Ndong Ulrich, qui était aux côté de Porno au moment de son arrestation, s’est infiltré in extrémiste, après que Porno ait été saisi par deux gendarmées dans les environs de l’université Omar Bongo – Chez Mackdjoss- , puis jeté tel un gibier dans une jeep aux couleurs du service, pour une destination à ce jour inconnue.

Parallèlement, d’autres étudiants, dont le leader de la ligue estudiantine des droits de l’homme, Anatole Nang Mézui, se faisaient pour la énième fois cuisiner au niveau de la direction générale des recherches, DGR, pour un tas de mensonges cousu sur du fil blanc. Des exclusions arbitraires et dénuées de légalité ont été prononcées contre près d’une cinquantaine d’étudiants, qui les rejettent en bloc, en demandant l’annulation sans autre forme de procès de ces décisions qualifiées de ‘’politiques’’.

Cette ambiance morose est à l’origine de la paralysie des cours depuis plus de trois. Les étudiants victimes de ces mesures controversées, conditionnent le retour au calme à la levée des décisions arbitrairement prononcées contre eux.

VYL/AK

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