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Au Gabon, Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier veulent prendre le pouvoir par la force
Publié le mercredi 23 aout 2023  |  LaLibreville.com
Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Barro Chambrier a les faveurs de Brazzaville pour jouer en 2023 le rôle joué par Ping en 2016
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Dans un enregistrement sonore authentifié, datant de peu avant la désignation du « candidat consensuel » d’Alternance 2023 et qui fait depuis 24 heures le tour des réseaux sociaux, Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier échangent sur la manière dont ils comptent prendre le pouvoir. Non par les urnes, mais par la rue. Glaçant.

« On a déjà étoffé avec d’autres personnes pour mettre en place la stratégie et Ali sait qu’en cas de ‘machin’, nous pouvons avoir des alliances, que ce soit au Cameroun, en Guinée équatoriale et même au Congo parce qu’il y a des frontières », commence par dire Alexandre Barro Chambrier à Albert Ondo Ossa.

Et de poursuivre : « Moi, je peux, à travers Macron, avoir des appuis. Du côté d’Ouattara aussi. Mais il faut qu’on règle le problème de l’intérieur, en créant le rapport de force. C’est vraiment le gros enjeux », affirme le président du RHM qui demande alors à son interlocuteur : « Comment on fait ? Comment on fait ? »

Stratégie du chaos

« Il va falloir qu’on appelle ce que nous…, on gère et qui », lui répond, dans un langage allusif, Albert Ondo Ossa, manifestement en accord total avec cette stratégie du chaos.

Surréaliste. Voici donc le candidat de l’opposition, Albert Ondo Ossa, et son principal soutien, Alexandre Barro Chambrier, évoquant le plus sérieusement du monde l’instigation de violences et de troubles à l’issue des élections afin de provoquer l’intervention de puissances étrangères sur le territoire national !

« L’objectif de l’opposition n’est pas de gagner les élections mais d’en contester les résultats » (universitaire)

Pour ce professeur en science politique de l’UOB, ces propos, pour lunaires qu’ils soient, n’ont rien de surprenant. « Je le répète depuis de longs mois. L’opposition ne se fait aucune illusion. Elle sait qu’elle ne pourra pas gagner les élections. Son objectif, c’est de créer, comme en 2009 et en 2016 la contestation à l’issue des scrutins. Cet enregistrement ne fait que le confirmer », explique l’universitaire.

Reste à savoir désormais quelles seront les conséquences de tels propos sur le plan politique, mais aussi judiciaire. Appeler à la violence, qui plus est en collusion avec des puissances étrangères, est de nature à attenter non seulement à la sécurité, mais aussi à la souveraineté nationales. Un crime sévèrement réprimé par le Code pénal.
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