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Des engagements pour la réhabilitation de la rivière Moulili
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Des engagements pour la réhabilitation de la rivière Moulili


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Destiné à ouvrir la voie à l’opération de restauration de cet écosystème, le séminaire qui s’est tenu à Moanda du 23 au 25 juin dernier a permis aux participants de s’accorder sur un certain nombre de fondamentaux, notamment la structure des dépôts de manganèse et la prise en compte des activités des communautés locales.

Regroupant près de 80 participants parmi lesquels le préfet de la Lebombi-Leyou, les élus nationaux et locaux, des directeurs et représentants des administrations concernées (directions générales en charge de l’Environnement, des Mines et de l’Industrie ou des Ressources hydriques), des experts indépendants ainsi que des représentants des ONG et des forces de l’ordre, un séminaire sur le devenir de la rivière Moulili s’est tenu du 23 au 25 juin dernier à Moanda. But ? Réfléchir à une méthodologie concertée de réhabilitation de cet écosystème, dans le droit fil des priorités environnementales de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).

Au terme de deux jours d’échanges techniques, trois tronçons ont été définis pour préciser la réhabilitation de la rivière Moulili. Ainsi, le tronçon 1 doit être curé des dépôts contenus au niveau des lits et des berges en continuité avec les travaux projetés sur le MT4 alors que le tronçon 2 doit être préservé en l’état. Sur le tronçon 3, il a été noté que l’impact de l’activité historique est négligeable. Au total, les experts ont affirmé que le lit de la rivière est stable et l’écosystème en état d’équilibre. De ce fait, les travaux de réaménagement ne sont ni utiles ni conseillés. Seule la préservation de l’écosystème en l’état est vivement recommandée.

Concernant l’aménagement et la valorisation des lacs en bordure de la rivière Moulili, il a été relevé que certains d’entre eux, notamment les plus étendus, constituent des conditions favorables pour le développement d’un écosystème local stable. Ils devraient, par conséquent, être aménagés et valorisés par un système de ravinement permettant un échange d’eau avec la rivière. Au final, la réhabilitation de la rivière Moulili doit déboucher sur une réflexion globale de préservation du bassin minier de Moanda et tenir compte du développement industriel et des pressions urbaines futurs. Bien entendu, il a été convenu que les dépôts de manganèse sont de type inerte et insoluble et surtout que les activités communautaires sont à prendre en compte dans tout projet de réhabilitation de la rivière

Au total, il n’est guère exagéré d’affirmer que les participants sont parvenus à un constat partagé. D’où, la satisfaction de l’administrateur-directeur général de la Comilog qui, à l’entame des travaux, avait déclaré que «la dernière étape de (leur) projet de réhabilitation (…) consiste à définir ce qu’il convient de faire pour la partie aval de la rivière. (Les participants devaient) analyser ensemble les solutions possibles, les partager et parvenir ainsi à une solution concertée». Jean Fabre avait, par ailleurs, rappelé l’engagement de la Comilog en faveur du développement durable, tout en souhaitant que les débats se déroulent dans la plus grande transparence et dans un esprit de dialogue pour aboutir à des solutions pragmatiques et partagées. Il a visiblement été entendu…

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