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La résurrection de l’Union nationale des forgerons
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine


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Disparue de la scène politique nationale depuis la candidature à la candidature PDG de son leader à l’occasion de la présidentielle anticipée de 2009, l’Union nationale des forgerons (Unaf) a tenu, la semaine écoulée, sa première convention nationale, en présence de Jean Ping et Louis Gaston Mayila.

C’est un rassemblement peu banal qui s’est effectué le 28 juin dernier au quartier Ambowé, dans le 1er arrondissement de Libreville. Réunis autour de leur leader, les militants et sympathisants de l’Union nationale des forgerons (Unaf) ont tenu une convention nationale, sanctionnée par la mise en place d’un nouveau bureau directeur. Pour Thierry d’Argendieu Kombila, fondateur de cette formation politique affiliée à l’Union des forces du changement (UFC), il était temps de sortir de la léthargie observée après son ralliement en 2006 à Omar Bongo et son soutien à Ali Bongo en 2009. Pour lui, «une nouvelle dynamique doit être adoptée».

En effet, en décidant de convier à cette rencontre ses aînés, Jean Ping et Louis Gaston Mayila, l’ancien président de l’Unaf et ancien coordonnateur national adjoint des Affaires politiques sous Omar Bongo s’est voulu déterminé, réaffirmant son engagement pour une alternance au pouvoir. S’il a appelé son parti à «quadriller le territoire national d’ici à 2015» pour une victoire franche de l’opposition, Thierry d’Argendieu Kombila s’est livré à une sorte de catharsis afin de se soulager des accusations de «trahison» qui lui ont longtemps été lancées, suite à ses choix passés: «C’était un vote émotionnel. Nous avions la responsabilité, à la présidence de la République de gérer la transition», a-t-il souligné pour justifier son choix de 2009.

«Nous souhaitions que cette transition se déroule dans la sérénité, au profit de notre pays», a-t-il ajouté, poursuivant : «De discussion en discussion, nous sommes arrivés au consensus que vous connaissez et que l’on m’a reproché : celui d’accompagner Ali Bongo à l’élection de 2009». Et de confesser, quelque peu amer : «Mais je puis vous dire que moi qui ai dirigé sa campagne à Mékambo, je ne l’ai plus jamais rencontré sur mon chemin. Nous ne nous sommes plus jamais vus.». «Les portes du palais sont fermées aux Gabonais au profit de ceux dont on connaît les noms : les gens venues d’ailleurs», a-t-il conclu.

Surfant sur la même réprimande à l’endroit d’Ali Bongo, Jean Ping et Louis-Gaston Mayila, invités d’honneur, ont également déploré le supposé manque de patriotisme dont ferait montre le président de la République. Puis, ils ont appelé à l’unité des forces de l’opposition. A l’endroit des responsables de l’Unaf, l’ancien président de la commission de l’Union africaine (UA) a lancé : «Le candidat qui va se présenter doit s’engager devant le peuple, devant Dieu, à mettre exactement en œuvre ce que nous aurons décidé en commun».

Un brin provocateur, Jean Ping a conclu que «notre pays est à plat. Il n’y a plus d’argent. Les finances sont complètement exsangues». «Comment fera-t-on lorsqu’on héritera de cela ? On ne paie plus partout, on ne paie plus personne. Les chantiers se ferment, les entreprises quittent le Gabon et commencent à aller dans les pays voisins. Qu’est-ce que nous allons devenir ? Continuerons-nous à danser la Samba ? A faire du sport nautique ? A construire des terrains de golf ou à construire des Marinas ? Il y a un grave problème-là !», s’est-il interrogé pour conclure.

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