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Ona Ondo tente de rassurer les patrons
Publié le mercredi 2 juillet 2014   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le Premier ministre Daniel Ona Ondo rassure le patronat gabonais.


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Interpellé par la Confédération patronale gabonaise (CPG) au sujet des difficultés rencontrées par les entreprises, le Premier ministre s’est voulu pédagogue, mettant l’accent sur les réformes structurelles.
A la demande du bureau directeur de la Confédération patronale gabonaise (CPG), une délégation du gouvernement, conduite par le Premier ministre et comprenant pas moins d’une dizaine de ministres a devisé, le 27 juin dernier, avec les chefs d’entreprises. Au cours de cette rencontre, le Premier ministre a invité les patrons à prendre leur mal en patience en attendant que leurs préoccupations trouvent un début de solution. Daniel Ona Ondo a, en tout cas, essayé de rassurer ses interlocuteurs sur la disposition de l’exécutif à établir une concertation public/privé. Se souvenant certainement qu’il est à la base enseignant d’économie, il a dit comprendre que les entreprises soient favorables à une fiscalité incitative, plus efficace et favorable à l’investissement et partant, au développement des PME/PMI. Raison pour laquelle, il s’est montré compréhensif vis-à-vis des appels à une baisse de la pression fiscale et meilleure régulation des contrôles fiscaux.

S’agissant de l’environnement des affaires, le Premier ministre est revenu sur un ensemble de mesures structurelles. Pêle-mêle, l’amélioration du fonctionnement du guichet unique, l’adoption d’un cadre législatif pour les partenariats public/privé, l’employabilité de la main-d’œuvre gabonaise et, notamment, des jeunes, une réforme du dispositif de prévoyance sociale (CNAMGS et CNSS), qu’il s’agisse de la couverture des risques santé, des prestations familiales ou de la retraite, l’amélioration du fonctionnement de l’administration.

uparavant, la présidente de la CPG s’était réjouie de ce que le chef du gouvernement ait répondu favorablement à leur invitation. Y voyant le signe de «l’intérêt que (les pouvoirs publics portent) et de (leur) adhésion à la concertation», elle avait cependant affirmé que les entreprises n’ont aucune lisibilité et ont peur pour leur avenir. Se voulant prospective et dénonçant la gestion en flux tendus, Madeleine Berre a souligné que c’est désormais l’existence de leurs entreprises et des emplois qui sont en jeu. Pour elle, sans perspective et sans visibilité, point de salut. C’est pourquoi, elle a plaidé pour l’instauration d’un dialogue permanent à même de restaurer la confiance, largement mise à mal par de nombreux manquements au nombre desquels le non-remboursement des crédits de TVA.

Au cours de ces échanges, certains membres du gouvernement présents ont répondu aux questions des chefs d’entreprises qui souhaitaient avoir plus d’informations sur l’état d’avancement des dossiers portés à l’appréciation du gouvernement. Des réponses qui auraient finalement donné confiance aux membres de la CPG qui ont promis de se mettre résolument en harmonie avec le gouvernement, pour un partenariat gagnant-gagnant.

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