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Niger: les menaces de poursuites contre le président Bazoum sont une "nouvelle forme de provocation" (Cedeao)
Publié le lundi 14 aout 2023  |  AFP
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© Présidence par DR
Le Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum effectue une Visite de Travail et d’Amitié au Gabon
En visite de travail et d’amitié à Libreville en terre gabonaise, le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum a été reçu ce Mardi 21 Février 2023, par son homologue S.E.M Ali Bongo Ondimba
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Les menaces de poursuites judiciaires contre le président Bazoum pour "haute trahison"
constituent une nouvelle "provocation" des autorités militaires à Niamey, a dénoncé lundi la
Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans un communiqué.
Dimanche soir, le régime militaire a afirmé avoir réuni les "preuves pour poursuivre devant
les instances nationales et internationales" le président renversé Mohamed Bazoum pour
"haute trahison" et "atteinte à la sûreté" du pays.
Il appuie ses accusations sur des "échanges" de M. Bazoum avec des "nationaux", des "chefs
d’Etat étrangers", et des "responsables d’organisations internationales".
Cette démarche "constitue une nouvelle forme de provocation et contredit la volonté prêtée
aux autorités militaires de la République du Niger de rétablir l’ordre constitutionnel par des
moyens pacifiques", a réagi lundi la Cedeao.
Ces accusations surviennent après l’accueil par le régime militaire d’une délégation de chefs
religieux nigérians musulmans samedi, menée avec l’accord du président nigérian Bola
Tinubu, également à la tête de la Cedeao, pour "apaiser les tensions créées par la perspective
d’une intervention militaire" de l’organisation.
Selon un communiqué de la médiation religieuse nigériane, le chef du régime militaire, le
général Abdourahamane Tiani, a "déclaré que sa porte était ouverte pour explorer la voie de
la diplomatie et de la paix afin de résoudre" la crise.
Jeudi, lors d’un nouveau sommet, les dirigeants de la Cedeao ont réafirmé privilégier la voie
diplomatique pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions, tout en ordonnant une

mobilisation et un déploiement de la "force en attente" de la Cedeao.
Le calendrier et les modalités d’une éventuelle intervention militaire ouest-africaine n’ont
pas été dévoilés. Mais le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé qu’elle devrait pouvoir
intervenir "dans les plus brefs délais".
str-cma/fal
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