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Droits de l’homme : Le CDH adopte le rapport d’EPU du Gabon
Publié le vendredi 7 juillet 2023  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, en visio-conférence prenant part aux travaux de la 53e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme
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Dans le cadre des travaux de sa 53e session ordinaire, le Conseil des droits de l’homme (CDH) a adopté, le 6 juillet 2023 à Genève, le rapport d’Examen périodique universel (EPU) du Gabon, au titre de son quatrième cycle. Sur les 259 recommandations reçues, 230 ont bénéficié du soutien du Gabon et 29 ont été notées.

Le Conseil des droits de l’homme adopte le 6 juillet dernier à Genève en Suisse, les résultats finaux des rapports du Groupe de travail sur l’Examen périodique universel pour le Gabon, dont l’examen a eu lieu en janvier 2023. Chacun des documents finaux est constitué du rapport adopté par le Groupe de travail chargé de l’Examen périodique universel et des informations complémentaires fournies par la délégation concernée.

Dans sa présentation, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, qui a participé à cette réunion de travail en visio-conférence, a indiqué que le quatrième examen a véritablement consacré l’engagement du Gabon à améliorer et à promouvoir les droits de l’homme au niveau national. Après un examen minutieux des 259 recommandations, qui dans leur ensemble étaient conformes aux réformes des politiques et programmes gouvernementaux dans le domaine des droits de l’homme, 230 ont été acceptées. «Le Gouvernement entend simplement réaffirmer sa ferme volonté et sa détermination à œuvrer pour la jouissance des droits de l’homme, la paix mondiale et l’épanouissement de tous ceux qui vivent au Gabon», a-t-elle assuré.

En effet, selon la délégation gabonaise, la majorité des recommandations avaient été mises en œuvre ou étaient en cours de mise en œuvre, et depuis janvier 2023, entre autres : l’organe gabonais d’organisation des élections et la convocation de réunions politiques inclusives qui avaient conduit à l’introduction de la réduction de la durée des mandats électoraux afin de renforcer la participation de tous les Gabonais au processus électoral. Un projet de loi a été adopté pour réorganiser l’organe national des droits de l’homme conformément aux Principes de Paris, mais également plusieurs textes législatifs et institutionnels réglementant les différents domaines politiques, économiques et sociaux en matière de promotion et de protection des droits de l’homme. Cependant, sur les 29 recommandations notées, il s’agissait de questions en conflit avec les valeurs et pratiques culturelles en vigueur dans la société, et qui ne feraient qu’évoluer avec le temps : leur mise en œuvre ne pouvait être imposée.

Dans le cadre du débat qui a suivi cette présentation, les délégations de l’Inde, le Lesotho, la Libye, le Malawi, les Maldives, la Mauritanie, le Maroc, la Namibie, le Népal, le Nigéria, la Fédération de Russie, le Sénégal, la Sierra Leone, Singapour, l’Afrique du Sud et le Sri Lanka, le Centre du commerce international pour le développement, Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Africa culture internationale, United towns agency for north-south cooperation, Interfaith international et Ingenieurs du Monde, ont pris la parole lors du débat. Saluant l’engagement du Gabon à faire progresser les droits des femmes, notamment par l’adoption d’une stratégie nationale de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités entre les sexes, et le renforcement des cadres législatifs et institutionnels pour prévenir, réprimer et punir la traite des personnes. Les efforts déployés par le Gabon pour promouvoir la tolérance interreligieuse ont également été appréciés.

Toutefois, des inquiétudes ont été exprimées au sujet des conditions dans les lieux de détention et le gouvernement gabonais a été instamment prié d’y remédier. Un intervenant a fait part de graves préoccupations concernant la corruption, les arrestations à motivation politique, la répression de la liberté d’expression et un système judiciaire qui n’était pas indépendant. Un orateur a suggéré que le Gabon adopte un plan pour la mise en œuvre des recommandations acceptées et relie ce plan aux initiatives en cours, conformément aux priorités du pays.
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