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Enseignement Supérieur et Formation : Les éclairages de Pacôme Moubelet Boubeya au CPG
Publié le lundi 30 juin 2014   |  Primature


M.
© Autre presse par DR
M. Pacôme Moubelet Boubeya, Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique


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A la faveur de la rencontre que le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo a et certains membres de son équipe ont eue avec la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) le 27 juin 2014 à Libreville, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Pacôme Moubelet Boubeya a édifié les Chefs d’entreprises sur la politique d’emplois qu’entend mettre en œuvre le gouvernement de la République et ce, suivant les directives du Chef de l’Etat contenues dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).
C’est sur invitation de la CPG que le Chef du gouvernement et certains de ses ministres ont répondu positivement au rendez-vous du donner et du recevoir qu’a voulu la présidente de cette organisation, Mme Madeleine Berre. Ainsi, dans une salle de l’Hôtel Méridien de Libreville qui a presque refusé du monde, les opérateurs économiques sont venus massivement échanger avec le gouvernement représenté au plus haut niveau par son Chef.
Dans son allocution de bienvenue, le Présidente de la CPG a dit toute la gratitude et la satisfaction de ses membres à pouvoir côtoyer et échanger, le temps d’une matinée, avec le Premier ministre « Nous souhaitons sincèrement Vous remercier d’avoir accepté d’offrir aux membres de la Confédération Patronale Gabonaise ainsi qu’à l’ensemble des opérateurs économiques du secteur privé l’occasion d’échanger directement avec vous et les membres de votre Gouvernement sur les sujets importants qui nous préoccupent. Nous savons quels sont les efforts que vous avez fournis pour libérer votre agenda. Nous vous disons encore merci pour votre disponibilité », a-t-elle déclaré.
Après cette introduction, les différentes interrogations des opérateurs économiques qui, pour la plupart, souhaitaient avoir des éclaircissements sur la nature et la qualité des relations qui lient désormais l’administration et le secteur privé car, ont-ils fait remarquer : « Aujourd’hui en toute transparence, nous souhaitons vous dire que la survie et le maintien de l’existence de nos entreprises et des emplois sont en jeu. Aujourd’hui, nos entreprises vivent des tensions de trésorerie fortes, sans perspective, sans visibilité. Les enjeux de la dette intérieure, à laquelle s’ajoutent les crédits de TVA non remboursés, fragilisent nos entreprises », avant de poursuivre que « la santé de chacun de nous doit rester une priorité forte, étant donné que l’un ne peut avancer sans l’autre. Nous avons une obligation d’assistance réciproque ».
Aux dires des membres de la Confédération Patronale Gabonaise, ils se posent moult questions qui vont jusqu’à douter de la sincérité des relations qu’entretient finalement l’administration avec le Privé. A ces interrogations, chacun y est allé avec son cœur et à chaque occasion et suivant le besoin, le Premier ministre a donné l’opportunité aux ministres concernés d’apporter une réponse ou du moins, des éclairages sur ce qui pourrait être considéré comme une incompréhension.
Après les ministres Christian Magnagna en charge du Budget, Brigitte Anguillet Mba de la Prévoyance sociale et Simon Ntoutoume Emane en charge du Travail et de l’Emploi, le Ministre Pacôme Moubelet Boubeya en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a éclairé la lanterne des opérateurs économiques sur les mécanismes de formation mis en œuvre par le gouvernement de la République. Il a d’abord indiqué que le capital humain, dans l’organisation d’une société, était le fondement de toute évolution possible car, selon lui, il doit apporter une réponse aux piliers de croissance qui constituent le Gabon émergent, définis par le Gabon Vert, le Gabon des services et le Gabon industriel.
Le membre du gouvernement a réitéré la responsabilité du gouvernement en matière de production des hommes et des femmes devant être mis à la disposition, non seulement du secteur public, mais également du secteur privé. Pacôme Moubelet Boubeya a fait savoir aux interlocuteurs du gouvernement de ce que, avec un potentiel de près de 60.000 étudiants repartis dans divers domaines, les filières de formation jusqu’alors ne répondent ni spécifiquement, encore moins spécialement à la demande des entreprises. D’où la récente publication par le gouvernement des offres de formation telles que prévues dans le cadre du PSGE.
Le ministre a par ailleurs interpellé les chefs d’entreprises en leur disant qu’il est aussi de leur responsabilité à exprimer leurs besoins auprès de l’administration sur une période bien déterminée. Il a informé les membres de la CPG de ce que l’Etat formait pour trois principales destinations, à savoir : le secteur public, le secteur privé, et le potentiel d’hommes et de femmes dont le but serait de créer chacun sa petite structure.
Toujours dans ces explications, le ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que l’Etat mettait en moyenne 60 Milliards de FCFA au titre d’allocations de bourses et de stages ; sans oublier qu’au mois de juillet, ce sont entre 9 000 et 11.000 bacheliers qu’il faudra insérer dans l’un des systèmes de formation. S’agissant des nouvelles perspectives, le ministre a indiqué qu’il y avait une autre filière encore peu connue du grand public. C’est l’économie de l’Education et de l’Enseignement Supérieur qui se développe à travers le monde. Il a dit qu’elle offrait des opportunités d’affaires susceptibles d’accompagner le service public de l’Etat à travers des opérateurs économiques.
En effet, le gouvernement, par la voix du ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique a invité les opérateurs économiques au soutien de l’Etat en s’impliquant dans la mise en place des structures de formation qui répondraient au mieux à leurs attentes, à l’instar de HECI en France. Il a salué l’avènement des écoles des Mines de Franceville et l’Institut de Pétrole de Port-Gentil, fruit d’une coopération entre les partenaires économiques privés et l’Etat.
En somme, Pacôme Moubelet Boubeya a plaidé pour une franche cohésion entre le privé et le secteur public.

Junior MBOULET

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