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Un expresso sous l’«Arbre à palabres» avec Vivien Péa Makaga
Publié le lundi 30 juin 2014   |  Gabon Review


Vivien
© Gabon Review par DR
Vivien Makaga Péa délégué national de l’UJPDG


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Lors du lancement, le samedi 28 juin 2014 à l’Assemblée nationale, de l’«Arbre à palabres» de l’UJPDG consacré à la lutte contre la drogue, le Délégué national de cette structure spécialisée du parti au pouvoir, Vivien Amos Lloyd Makaga Pea, s’est laissé aller à une interview express.

Gabonreview : L’UJPDG réuni les jeunes aujourd’hui sous l’arbre à palabres. Quelle en est la symbolique ?

Vivien Péa Makaga : L’Arbre à palabres est le lieu par excellence où s’ouvrent les débats pour régler les problèmes du village. C’était au village aujourd’hui ce que l’Assemblée nationale est à la République et c’est d’ailleurs les raisons pour lesquelles nous avons choisi ce cadre sacré pour pouvoir réunir l’ensemble des jeunes afin de discuter, échanger avec nos aînés sur une problématique qui prend progressivement du terrain dans notre pays : celle de la drogue.

En abordant une telle thématique, quel est le message que vous avez voulu faire passer ?

Le message que nous avons voulu faire passer puisque c’est l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais qui organise cet arbre à palabres, c’est qu’aujourd’hui, pour que le fléau s’estompe, il faut que nous, en tant que jeunes, nous puissions prendre nos responsabilités. Il faudrait comprendre le phénomène. C’est pour cela que dans les thématiques nous avons voulu situer les contextes et la définition des différents types de drogues. Il faut noter que les jeunes, aujourd’hui, consomment les substances illicites, drogues douces ou drogues dures, sans pour autant en connaitre les conséquences, mais surtout les effets mentaux et physiques.

Il était question pour nous aujourd’hui d’avoir toutes ces définitions, d’avoir toutes ces personnes qui font de la pédagogie sur le phénomène, sa progression, ses conséquences et surtout le taux de consommation qui est très élevé dans la tranche de 15 à 25 ans. C’est une situation qui est dramatique, qui nous interpelle, nous en tant que jeunes du PDG. Il est de notre responsabilité, en tant que jeunes du parti au pouvoir de pouvoir interpeller les autorités, mais surtout de pouvoir prendre le taureau par les cornes avant d’avoir les astres.

Au sein de l’UJPDG avez-vous mécanismes, des projets pouvant aider les jeunes à ne pas aller vers ces fléaux ?

Aujourd’hui nous avons planté le décor. C’est un premier pas puisque nous avons dit que c’est un premier arbre à palabres contre la drogue. Nous avons planté le décor pour discuter et comprendre. Nous l’avons dit, nous ne sommes pas là pour stigmatiser, pour juger. Nous sommes là pour nous écouter, nous entraider, pour comprendre et mettre de côté les clivages. Parce que pour qu’un fumeur arrête, il faudrait qu’on comprenne psychologiquement les raisons pour lesquelles il fume, mais également qu’il sache lui-même ce à quoi il s’expose. C’est pourquoi on a voulu avoir cette première rencontre avec des spécialistes, des médecins et des experts, des hommes politiques pour pouvoir discuter du problème.

Nous sommes le parti politique au pouvoir, nous avons pour vocation de proposer des mécanismes au gouvernement. Je pense qu’à l’issue de cette rencontre, nous allons poser un acte d’engagement à lutter contre ces fléaux, déjà en créant un centre de désintoxication qui n’existe pas dans notre pays, qui va permettre d’aider à accompagner ces jeunes vers la sortie de la dépendance. Le véritable problème aujourd’hui est celui de la dépendance et les conséquences qui s’ensuivent. Naturellement, nous les jeunes du PDG, nous mobilisons avec l’ensemble des structures associatives qui étaient représentées et nous espérons que nous allons mettre la pression sur le gouvernement pour que ce premier entre de désintoxication voit le jour et pour que des mesures d’accompagnement sociales soient prises. Le tout n’est pas de faire dans la répression.

Nous l’avons entendu, il y en a qui ont des problèmes de vulnérabilité, il y en a qui sont des fumeurs passifs et ceux qui fument par suivisme ou naïveté. Ce sont des points sur lesquels nous devons revenir et même dans les établissements scolaires dans lesquels nous menons une vaste campagne de sensibilisation. Cette campagne va s’étendre à l’intérieur du pays et nous espérons avec le soutien des autorités gouvernementales.



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