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Industries extractives : une joint-venture pour le manganèse d’Okondja.
Publié le samedi 28 juin 2014   |  Gabon Review


Exploitation
© Autre presse par DR
Exploitation du Manganèse au Gabon


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La Société équatoriale des mines (SEM) et le groupe Dubaï Novadaya Trading DMCC (DNTDMCC) ont, le 27 juin dernier à Libreville, officialisé la création d’une société commune dénommée Gabon Manganèse & Ferro Allyos (GMFA).

Présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie minière, de l’exploitation à la commercialisation, la Société équatoriale des mines (SEM), nourrit depuis sa création en 2011 d’importantes ambitions dont la principale, selon son directeur général, est de «devenir une compagnie minière de classe mondiale qui crée de la valeur pour le Gabon par l’excellence». Aussi, a-t-elle entrepris de signer de nouveaux partenariats à travers le monde. En témoigne la récente création d’une société commune avec le groupe dubaïote Novadaya Trading DMCC (DNTDMCC) qu’elle a officialisée à la faveur d’une conférence de presse tenue à Libreville, le 27 juin dernier, en présence du ministre des Mines, de l’Industrie et du Tourisme, et de son collègue en charge du Commerce, des PME, de l’Artisanat et du Développement des services.

Détenue à 85% par Novadaya Trading DMCC et 15% par la SEM, Gabon Manganèse & Ferro Allyos (GMFA) a fort à faire, ainsi que l’a rappelé le ministre des Mines, de l’Industrie et du Tourisme. Dans le cadre du développement du gisement de manganèse d’Okondja, au sud du Gabon, la joint-venture devrait notamment couvrir toutes les activités liées à la prospection, l’exploration et l’exploitation minière dudit gisement. Une responsabilité qui, a souligné Régis Immongault, devrait se conformer au respect du nouveau code minier gabonais qui implique respect de l’environnement, prise en compte des populations locales et respect des normes commerciales.

Pour ce faire, des travaux préparatoires, évalués à 70 milliards de francs CFA, seront lancés au terme de la première phase d’exploitation du gisement. Il s’agira ainsi de se donner les moyens de répondre à la politique gouvernementale axée sur la transformation locale des matières premières. «(Cette) question revêt un intérêt tout particulier pour la SEM. Elle constitue une de ses missions», a note le directeur général de SEM «Dans le cadre de nos négociations avec la NTDMCC, nous avons mis l’accent sur la nécessité de transformer le minerai au Gabon pour créer de la valeur ajoutée et développer des compétences locales. Cette volonté a été comprise par notre partenaire et nous partons sur de bonnes bases», a-t-il rassuré.

Motivé par le rapport du groupe brésilien Companhia Vale do Rio Doce en 2005 selon lequel les réserves du gisement d’Okondja s’évaluent à 27 millions de tonnes avec une teneur en manganèse se situant entre 35% et 40%, Anand Bajla, DG de GMFA, a dit croire au potentiel du champ qui, en plus des 70 milliards de francs CFA, devrait nécessiter la construction d’une usine de transformation de ferromanganèse de 75 milliards de francs CFA, si l’approvisionnement de 100 MW est atteint.

Gestion de la nouvelle société

Dans le but de mener à bien ses objectifs, notamment celui de parvenir à une production annuelle d’environ 1 million de tonnes de minerai, la joint-venture devrait être dirigée par un Conseil d’administration composé de 7 membres nommés par les 2 parties, présidé par le Gabonais Fabrice Nze Bekale, et d’une Direction générale assurée par Anand Bajla, avec un siège social à Libreville.

Les investissements d’exploration, indiquent les responsables des deux structures, devront être financés par la SEM et la NSTDMCC, au prorata de leurs participations. Aussi, a annoncé Sachin Bajla, DG du groupe Dharni Sampda, «nous allons tenter d’accroître les réserves de manganèse d’Okondja pour en faire un gisement de manganèse de classe mondiale. L’énergie hydroélectrique produite par le barrage de Poubara sera utilisée en vue de produire du ferromanganèse au Gabon. Cet investissement va permettre de générer des emplois et de contribuer à la formation, à la santé et au bien-être des populations».

Pour la SEM, la mise en exploitation de ce gisement permettra de hausser sa participation à 25%, avec les 10% de free carry réservés à l’Etat, conformément aux dispositions du Code minier.



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