Sommet de l’Union Africaine: la menace terroriste et l’insécurité s’invitent dans les débats #aLibreville

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Sommet de l’Union Africaine: la menace terroriste et l’insécurité s’invitent dans les débats

Publié le vendredi 27 juin 2014 | Gabon News

© AFP par ELIAS ASMARE
Ouveture du 23e sommet de l`Union africaine
Jeudi 26 juin 2014. Malabo (Guinée équatoriale).

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Le 23ième sommet de l'Union Africaine pourtant consacrée aux questions de développement agricole et de sécurité alimentaire a fait une place importante aux questions de sécurité, de protection des civils et de terrorisme puisque la menace est de plus en plus importante avec les attaques dont sont victimes certains pays tels que le Nigéria.

La question de l’intégrité des Etats et de la sécurité des populations civiles s’est invitée au sommet de l’Union Africaine qui se tient à Malabo en Guinée-Equatoriale. Plusieurs discours officiels et interviews ont vite fait de rappeler à l’Afrique le développement agricole et la sécurité alimentaire sont tributaires de la situation politique et militaire du continent.

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a indiqué que l’Afrique est à la merci de ses armées qui sont trop souvent sectaires.

L’Egyptien Abdel Fath El-Sissi a souligné que "Le continent est confronté au défi croissant des menaces transfrontalières, en premier lieu le terrorisme » avant d’ajouter que "Nous devons renforcer notre coopération et accorder nos politiques nationales pour faire face efficacement à ce défi ».

Le Nigéria qui fait face à la secte Boko Haram a d’ailleurs subi un nouvel attentat. Mercredi un attentat à la bombe a causé la mort de 21 personnes. Cela a eu pour conséquence de précipiter le départ de Goodluck Jonathan.

Nkosazana Dlamini-Zuma s’est tournée vers Ban Ki-Moon pour demander le soutien des forces militaires internationales afin de mettre fin aux attaques de Boko Haram et de Al Chabaab en Somalie.

Répondant à cette sollicitation, le secrétaire général des Nations Unies a rappelé la collaboration qui existe depuis plusieurs décennies entre l’ONU et l’OUA puis l’UA dans le sens de maintenir la paix. « La plupart des causes que nous avons vu ont été importantes pour nous et nous sommes toujours engagés à de certains sujets : de l'éradication de la pauvreté à la promotion du développement, en passant par la fin des maladies, les droits de l'homme pour tous, le maintien de la paix et la construction du processus démocratique. Aujourd'hui, les Nations Unies et l'Union africaine maintiennent l'engagement de travailler ensemble pour que les pays de l'Afrique soient prospères et dans le but d'avoir un meilleur monde», a-t-il dit. Il a appelé à la fin des violences en République Centrafricaine avant d’inviter le gouvernement malien à négocier avec les séparatistes touaregs du nord Mali.

Ali Bongo Ondimba a une nouvelle fois indiqué la disponibilité du Gabon à mettre à la disposition de l’Union Africaine ou des Nations Unies ses hommes et ses compétences pour sécuriser les frontières et les populations en Afrique.

GN/SM/14

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