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Investissement agricole : qui sont les bons élèves des engagements de Maputo?
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Gaboneco


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L’investissement agricole demeure l’une des priorités de développement en Afrique et un excellent moyen pour réduire la pauvreté et atteindre les Objectifs de Développement pour le Millénaire (OMD) tels que formulés par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Dix ans après les recommandations de Maputo pour booster ce secteur, seuls 10 pays africains sont parvenus à respecter les engagements adoptés. Malgré cela, le secteur agricole peine à atteindre la maturité souhaitée. Instauré en 2003 par l’Union Africaine à Maputo au Mozambique, avec pour objectif d’inciter le développement de l’agriculture au niveau continental et dans les pays membres, les résolutions de Maputo engageaient les pays africains à allouer 10% de leur PIB au secteur de l’agriculture.

Dix ans après l’adoption de ces engagements, seuls 13 pays sur les 36 qui avaient fourni des données pour se conformer à la Déclaration de Maputo, respectent les engagements contractés.

Ces pays sont le Burkina Faso, le Burundi, le Congo, l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Malawi, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, la Zambie et le Zimbabwe.

Entre 2008 et 2010, la contribution des dépenses publiques pour le développement de l’agriculture dans ces Etats a largement dépassé les attentes préconisées par le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) conformément à la déclaration de Maputo.

« Même si les engagements n’ont pas été pleinement tenus, Maputo demeure un tournant majeur dans la prise de conscience en Afrique des potentialités du secteur agricole et de la nécessité de mettre en place des infrastructures modernes adéquates, notamment celles qui permettent de relier les zones de production aux zones de consommations », reconnaît Sibiri Jean Zoundi, l’administrateur du club Sahel de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).

Ainsi, malgré la faiblesse d’implication des autres pays africains, l’administrateur de l’OCDE pense que le passage d’une stratégie de sécurité alimentaire à une stratégie d’autosuffisance alimentaire est désormais de mise en Afrique pour relever les défis de l’alimentation sur le continent.

Un passage qui pourrait certainement permettre de limiter les dépenses de l’Afrique liées à l’importation de produits alimentaires.

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