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Ali Bongo évite une crise diplomatique entre Libreville et Brasilia
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Afrik.com


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© Autre presse par DR
Le chef de l`État Ali Bongo Ondimba


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Le Gabon aurait frôlé une crise diplomatique avec le Brésil, obligeant le Président Ali Bongo à s’envoler vers Brasilia, juste avant le lancement du Mondial 2014. Pourquoi ?

Sa présence à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde est passée inaperçue, d’autant plus que les Panthères n’ont pas été sélectionnées. Et pourtant, le Président gabonais avait tout intérêt à effectuer ce déplacement afin d’empêcher une crise diplomatique entre Libreville et Brasilia. Son voyage revêtait une autre dimension.

D’après la revue confidentielle La Lettre du continent, citée par Afrik.com, Ali Bongo tentait d’éteindre le feu suite à une facture impayée datant de 2010. Elle concerne l’acquisition d’une villa faisant office d’ambassade du Gabon au Brésil pour la coquette somme de 6 150 000 dollars US. L’Etat gabonais ne s’est toujours pas acquitté de l’entièreté de sa dette vis-à-vis de la société Soldier Construçôs Incorporaçao e Empreendimento LTDA, affirme la lettre confidentielle (n°685).

Repérage de la villa

A l’époque, une mission interministérielle avait été dépêchée à Brasilia, sur ordre d’Ali Bongo, afin de rechercher des locaux pour abriter la représentation diplomatique gabonaise au Brésil. C’est ainsi qu’une villa de trois étages fut repérée et l’évaluation du coût confiée à un certain Vincent de Paul Koussou, ingénieur en génie-civil et bâtiment. Au terme de l’arrangement conclu entre l’Etat gabonais et l’agence immobilière Nicole Menali, il a été convenu que l’acquisition devait être réglée en trois échéances.

Résolution de la dette

Le 30 janvier 2013, le directeur général du budget gabonais, Yves Fernand Manfoumbi, avait interpellé le trésorier payeur général (TPG) de l’époque, Yolande Okolatsogo, à ce sujet. En vain. Du coup, « ne voyant rien venir, Nicole Menali, patronne de l’agence immobilière éponyme agissant pour le compte de la société Soldier Construçôs Incorporaçao e Empreendimento LTDA, propriétaire du bien, a dû se résoudre à faire une notification extrajudiciaire aux autorités gabonaises demandant à ces dernières de s’acquitter la somme avant le 30 mai, sous peine de saisir le même ministère des Affaires étrangères ».

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