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Le Gabon et la FAO main dans la main contre les conflits homme/faune
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Gabon Review


Noël
© Autre presse par DR
Noël Nelson Messone, ministre gabonais de la Forêt


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Au cours d’une rencontre à Rome (Italie), le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles et le directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ont notamment échangé sur les dégâts causés aux cultures par les animaux sauvages.

Décidemment, les conflits homme/faune sont, plus que jamais, au centre de la réflexion des responsables nationaux. Au cours de sa rencontre avec le directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles est longuement revenu sur cette question. Selon Noël Nelson Messone, de nombreuses communautés villageoises dénoncent régulièrement les dégâts causés à leurs cultures par la faune sauvage, singulièrement les éléphants. Pour lui, c’est là un problème essentiel dans la mesure où les risques de mort d’hommes sont élevés. Evoquant l’utilisation des boulettes de piments face aux éléphants, il a cependant admis que la question n’en demeure pas moins préoccupante.

Revenant sur la situation globale du massif forestier gabonais, le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles a affirmé que le Gabon entend tirer profit des avantages socioéconomiques de la forêt grâce à son programme sur la foresterie communautaire. A en croire ses dires, ce programme consiste en l’attribution de zone de forêts afin que les populations y mènent des activités génératrices de revenus (exploitations forestières, agriculture, élevage, sylviculture,…). Les permis de gré à gré (50 pieds d’arbres sont attribués à une personne pour l’année) ou encore des autorisations spéciales de coupe vont également dans ce sens.

En réponse, le directeur général de la FAO a rassuré son hôte. Si, de son point de vue, les conflits surviennent lorsque les besoins vitaux des animaux interfèrent avec ceux des populations, il a tout de même marqué la disposition de son institution à accompagner le Gabon. Ce faisant, il a estimé que les experts en foresterie gagneraient à accorder la priorité, non plus aux arbres, mais aux êtres humains lorsqu’ils collectent les données et définissent les grandes orientations. Cela permettra de mettre en évidence la contribution socioéconomique des forêts.

Au total, une grande convergence de vues entre les deux hommes a été relevée. D’un côté comme de l’autre, on s’est réjoui de ce que la politique forestière du Gabon envisage la gestion durable de façon plus intégrée afin de produire des effets sur la lutte contre la pauvreté. Ce n’est donc pas un hasard si Noël Nelson Messone a dit toute sa disponibilité à prendre part à la 2e Conférence internationale sur la nutrition qui se tiendra du 19 au 21 novembre prochain au siège de la FAO à Rome.

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