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UOB : Marc-Louis Ropivia s’en remet au Snec pour la reprise des cours
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Gabon Review




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Après la réunion de concertation tenue le 25 juin dernier entre le conseil rectoral et le corps professoral, le Syndicat national des enseignants et chercheurs va se réunir, sans délai, pour décider de la suite à donner à l’invitation du recteur, qui s’est prononcé pour un retour dans les amphithéâtres.

Un mois après la suspension des activités académiques à l’Université Omar Bongo (UOB), s’achemine-t-on enfin vers une reprise des cours ? En réponse à l’appel du recteur leur demandant de reprendre le chemin des amphithéâtres, les enseignants devraient réunir l’assemblée générale de leur syndicat dans les tout prochains jours pour apprécier la situation et décider de la suite à donner aux événements. «La grève avait été décidée au cours d’une assemblée générale, il faudra une assemblée générale pour la lever», indique un animateur du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec), entité à l’origine de la grève.

D’ores et déjà, on note avec satisfaction que les enseignants, qui exigent plus de sécurité dans le campus, ont reçu les assurances du recteur qui a promis que «les gendarmes vont rester dans l’enceinte de l’établissement pas pour réprimer les étudiants mais pour dissuader les éventuels fauteurs de troubles». Et pour cause : un climat délétère règne depuis plus d’un mois au sein de l’UOB où enseignants et étudiants se regardent en chiens de faïence. En déclenchant sa grève le 20 mai dernier, le Snec entendait punir les étudiants qui avaient, la veille, agressé puis séquestré le doyen de la Faculté de droit, le Pr Jean-Claude Jame, dont la voiture avait également été caillassée. Exigeant le départ du doyen, accusé de vouloir briser leur avenir, les étudiants protestaient, pour leur part, contre l’exclusion d’une trentaine de leurs camarades qui avait violemment contesté le taux d’échec enregistré au département de droit. Entretemps, le conseil de discipline a confirmé l’exclusion définitive ou temporaire des étudiants présentés comme les meneurs de la violente contestation au département de droit, sans que cela n’entraine la reprise des cours

C’est donc dans ce contexte que Marc-Louis Ropivia, a pris l’initiative d’une réunion entre le conseil rectoral et les enseignants. S’étant tenue, le 25 juin dernier, cette concertation visait à sortir l’institution de la crise dans laquelle elle est plongée depuis le 20 mai dernier, date à laquelle les cours ont été suspendus à l’UOB. «Que pouvons-nous devenir ? Quelle autorité devons-nous avoir devant les étudiants qui ont pris le pouvoir, depuis des années, parce qu’aidés en cela par les hommes au pouvoir et ceux de l’opposition ? Devrions-nous laisser l’université devenir une zone de non-droit ?», s’est interrogé le recteur avant d’appeler les enseignants à se «réapproprier les valeurs morales qui font (leur) force». «Nous devons reconstruire ensemble, une autre université et susciter la cohésion dans tous les compartiments de l’institution, en la dotant d’une gouvernance moderne», a-t-il poursuivi, invitant, par la même occasion, les enseignants à reprendre le chemin des amphithéâtres dès le 30 juin prochain. Les enseignants répondront-ils à l’appel du recteur, par ailleurs leur collègue ? L’avenir nous en dira plus….


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