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Les «Gabonionta» consacrés par la revue scientifique de haut niveau «Plos one»
Publié le jeudi 26 juin 2014   |  Gabon Review


Gabonionta,
© Autre presse par DR
Gabonionta, fossiles datés de 2,1 milliards d’années découverts dans le bassin francevillien par le professeur El Albani


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Issus d’un écosystème complexe datant de 2,1 milliards d’années, les fossiles dits Gabonionta, découverts en 2010 dans le bassin de Franceville et qui font du Gabon l’un des berceaux de la vie sur Terre, ont reçu une onction scientifique de haut niveau : ils ont fait l’objet d’une publication dans la très selecte revue scientifique américaine «Plos One». Une fierté pour la recherche scientifique au Gabon.

Connue ici sous le nom de Gabonionta, les fossiles trouvés dans des schistes argileux noirs non loin de Franceville, qui étaient conservés sous forme d’empreintes et transformés en pyrite et oxyde de fer, viennent de gagner davantage en crédibilité scientifique. En effet, grâce aux travaux menés sur de nouveaux spécimens par l’équipe franco-gabonaise du professeur Abderrazak El Albani (Université de Poitiers), actuellement au Gabon, les nouvelles révélations de cette découverte qui a fait reculer ce que la science savait en termes de datation de l’origine de la vie sur terre, ont été publiées ce jeudi 26 juin par le journal scientifique américain Plos One.

Revue scientifique éditée par la Public Library of Science, Plos One est l’une des plus grandes publications scientifiques au monde. Les articles de cette revue scientifique de haut niveau sont préalablement évalués par un comité de lecture qui apprécie le sérieux de la méthodologie et des recherches conduites et décide si le compte rendu d’un travail de recherche soumis pour publication est crédible ou non.

Tenus secrets durant plusieurs semaines, jusqu’à leur publication ce 26 juin 2014 à San Francisco-Californie, les résultats des campagnes de fouilles conduites depuis 2008 dans le fameux gisement sédimentaire près de Franceville dessinent pour la première fois les contours inattendus du «paysage marin» du Haut-Ogooué. En mars dernier, un communiqué des services de communication de la présidence de la République gabonaise rappelait que «jusqu’à présent, on supposait que la vie multicellulaire organisée était apparue il y a environ 0,6 milliard d’années et qu’avant, la Terre était majoritairement peuplée de microbes. Les 250 fossiles Gabonionta déplacent le curseur de l’origine de la vie multicellulaire de 1,5 milliards d’années et révèlent que des cellules avaient commencé à coopérer entre elles pour former des unités plus complexes et plus grandes que les structures unicellulaires».

C’est donc une grande victoire pour l’équipe du Pr Abderrazak El Albani, présent au Gabon au moment de la publication dudit article intitulé «Le biota du francevillien au Gabon – biogénicité, taphonomie et biodiversité». Géologue à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (CNRS/Université de Poitiers), le Pr Abderrazak El Albani, coauteur du texte scientifique en question avec Lauriss Ngombi Pemba, Idalina Moubiya Mouele et Lee White entre autres, a déclaré depuis Franceville : «Cette découverte ouvre bien des questionnements sur des perspective majeures au sujet de l’histoire de la vie. Le Gabon représente une fenêtre unique au monde sur le fonctionnement de notre planète à des périodes reculées de son histoire.»

Aux 250 fossiles d’organismes pluricellulaires complexes découverts en 2010 se sont ajoutés 150 autres. L’article de Plos One porte donc sur des travaux effectués sur plus de 400 fossiles, extraits grâce à «l’utilisation d’une sonde ionique destinée à mesurer les différents isotopes du soufre». Ce qui a permis de confirmer «l’origine organique (biogénicité) des spécimens récoltés, tandis que leur analyse au microtomographe à rayons X révélait leur structure aussi bien externe qu’interne et permettait de caractériser leur morphotype. La fossilisation rapide des individus, grâce au phénomène de pyritisation (le remplacement de la matière organique par de la pyrite, du fait de l’activité bactérienne), a permis une conservation exceptionnelle de leur forme initiale», lit-on dans un communiqué de presse.

Menées dans le cadre d’une convention entre le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’université de Poitiers, suivies par un comité de pilotage dirigé par le professeur Patrick Mouguiama-Daouda, conseiller special du Président de la République, les recherches qui se poursuivent sont conduites par une équipe franco-gabonaise (CNRS, université de Poitiers, CENAREST, ANPN, université de Lille 1, université de Rennes 1, Muséum national d’Histoire naturelle, Ifremer).

Connue ici sous le nom de Gabonionta, les fossiles trouvés dans des schistes argileux noirs non loin de Franceville, qui étaient conservés sous forme d’empreintes et transformés en pyrite et oxyde de fer, viennent de gagner davantage en crédibilité scientifique. En effet, grâce aux travaux menés sur de nouveaux spécimens par l’équipe franco-gabonaise du professeur Abderrazak El Albani (Université de Poitiers), actuellement au Gabon, les nouvelles révélations de cette découverte qui a fait reculer ce que la science savait en termes de datation de l’origine de la vie sur terre, ont été publiées ce jeudi 26 juin par le journal scientifique américain Plos One.

Revue scientifique éditée par la Public Library of Science, Plos One est l’une des plus grandes publications scientifiques au monde. Les articles de cette revue scientifique de haut niveau sont préalablement évalués par un comité de lecture qui apprécie le sérieux de la méthodologie et des recherches conduites et décide si le compte rendu d’un travail de recherche soumis pour publication est crédible ou non.

Tenus secrets durant plusieurs semaines, jusqu’à leur publication ce 26 juin 2014 à San Francisco-Californie, les résultats des campagnes de fouilles conduites depuis 2008 dans le fameux gisement sédimentaire près de Franceville dessinent pour la première fois les contours inattendus du «paysage marin» du Haut-Ogooué. En mars dernier, un communiqué des services de communication de la présidence de la République gabonaise rappelait que «jusqu’à présent, on supposait que la vie multicellulaire organisée était apparue il y a environ 0,6 milliard d’années et qu’avant, la Terre était majoritairement peuplée de microbes. Les 250 fossiles Gabonionta déplacent le curseur de l’origine de la vie multicellulaire de 1,5 milliards d’années et révèlent que des cellules avaient commencé à coopérer entre elles pour former des unités plus complexes et plus grandes que les structures unicellulaires».

C’est donc une grande victoire pour l’équipe du Pr Abderrazak El Albani, présent au Gabon au moment de la publication dudit article intitulé «Le biota du francevillien au Gabon – biogénicité, taphonomie et biodiversité». Géologue à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (CNRS/Université de Poitiers), le Pr Abderrazak El Albani, coauteur du texte scientifique en question avec Lauriss Ngombi Pemba, Idalina Moubiya Mouele et Lee White entre autres, a déclaré depuis Franceville : «Cette découverte ouvre bien des questionnements sur des perspective majeures au sujet de l’histoire de la vie. Le Gabon représente une fenêtre unique au monde sur le fonctionnement de notre planète à des périodes reculées de son histoire.»

Aux 250 fossiles d’organismes pluricellulaires complexes découverts en 2010 se sont ajoutés 150 autres. L’article de Plos One porte donc sur des travaux effectués sur plus de 400 fossiles, extraits grâce à «l’utilisation d’une sonde ionique destinée à mesurer les différents isotopes du soufre». Ce qui a permis de confirmer «l’origine organique (biogénicité) des spécimens récoltés, tandis que leur analyse au microtomographe à rayons X révélait leur structure aussi bien externe qu’interne et permettait de caractériser leur morphotype. La fossilisation rapide des individus, grâce au phénomène de pyritisation (le remplacement de la matière organique par de la pyrite, du fait de l’activité bactérienne), a permis une conservation exceptionnelle de leur forme initiale», lit-on dans un communiqué de presse.

Menées dans le cadre d’une convention entre le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’université de Poitiers, suivies par un comité de pilotage dirigé par le professeur Patrick Mouguiama-Daouda, conseiller special du Président de la République, les recherches qui se poursuivent sont conduites par une équipe franco-gabonaise (CNRS, université de Poitiers, CENAREST, ANPN, université de Lille 1, université de Rennes 1, Muséum national d’Histoire naturelle, Ifremer).

Connue ici sous le nom de Gabonionta, les fossiles trouvés dans des schistes argileux noirs non loin de Franceville, qui étaient conservés sous forme d’empreintes et transformés en pyrite et oxyde de fer, viennent de gagner davantage en crédibilité scientifique. En effet, grâce aux travaux menés sur de nouveaux spécimens par l’équipe franco-gabonaise du professeur Abderrazak El Albani (Université de Poitiers), actuellement au Gabon, les nouvelles révélations de cette découverte qui a fait reculer ce que la science savait en termes de datation de l’origine de la vie sur terre, ont été publiées ce jeudi 26 juin par le journal scientifique américain Plos One.

Revue scientifique éditée par la Public Library of Science, Plos One est l’une des plus grandes publications scientifiques au monde. Les articles de cette revue scientifique de haut niveau sont préalablement évalués par un comité de lecture qui apprécie le sérieux de la méthodologie et des recherches conduites et décide si le compte rendu d’un travail de recherche soumis pour publication est crédible ou non.

Tenus secrets durant plusieurs semaines, jusqu’à leur publication ce 26 juin 2014 à San Francisco-Californie, les résultats des campagnes de fouilles conduites depuis 2008 dans le fameux gisement sédimentaire près de Franceville dessinent pour la première fois les contours inattendus du «paysage marin» du Haut-Ogooué. En mars dernier, un communiqué des services de communication de la présidence de la République gabonaise rappelait que «jusqu’à présent, on supposait que la vie multicellulaire organisée était apparue il y a environ 0,6 milliard d’années et qu’avant, la Terre était majoritairement peuplée de microbes. Les 250 fossiles Gabonionta déplacent le curseur de l’origine de la vie multicellulaire de 1,5 milliards d’années et révèlent que des cellules avaient commencé à coopérer entre elles pour former des unités plus complexes et plus grandes que les structures unicellulaires».

C’est donc une grande victoire pour l’équipe du Pr Abderrazak El Albani, présent au Gabon au moment de la publication dudit article intitulé «Le biota du francevillien au Gabon – biogénicité, taphonomie et biodiversité». Géologue à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (CNRS/Université de Poitiers), le Pr Abderrazak El Albani, coauteur du texte scientifique en question avec Lauriss Ngombi Pemba, Idalina Moubiya Mouele et Lee White entre autres, a déclaré depuis Franceville : «Cette découverte ouvre bien des questionnements sur des perspective majeures au sujet de l’histoire de la vie. Le Gabon représente une fenêtre unique au monde sur le fonctionnement de notre planète à des périodes reculées de son histoire.»

Aux 250 fossiles d’organismes pluricellulaires complexes découverts en 2010 se sont ajoutés 150 autres. L’article de Plos One porte donc sur des travaux effectués sur plus de 400 fossiles, extraits grâce à «l’utilisation d’une sonde ionique destinée à mesurer les différents isotopes du soufre». Ce qui a permis de confirmer «l’origine organique (biogénicité) des spécimens récoltés, tandis que leur analyse au microtomographe à rayons X révélait leur structure aussi bien externe qu’interne et permettait de caractériser leur morphotype. La fossilisation rapide des individus, grâce au phénomène de pyritisation (le remplacement de la matière organique par de la pyrite, du fait de l’activité bactérienne), a permis une conservation exceptionnelle de leur forme initiale», lit-on dans un communiqué de presse.

Menées dans le cadre d’une convention entre le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’université de Poitiers, suivies par un comité de pilotage dirigé par le professeur Patrick Mouguiama-Daouda, conseiller special du Président de la République, les recherches qui se poursuivent sont conduites par une équipe franco-gabonaise (CNRS, université de Poitiers, CENAREST, ANPN, université de Lille 1, université de Rennes 1, Muséum national d’Histoire naturelle, Ifremer).

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