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Concertation politique : Alternance 2023 & Cie pourraient-ils réintégrer les négociations ?
Publié le mardi 21 fevrier 2023  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Concertation politique : Alternance 2023 & Cie pourraient-ils réintégrer les négociations ?
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Les partis de la plateforme Alternance 2023 et d’autres formations ayant claqué la porte de la concertation politique en cours pourraient-ils réintégrer ces assises? Rien n’est encore sûr. Les responsables de ces formations ont été reçus ce lundi 20 février par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Même si rien n’a filtré de cette rencontre tenue à huis clos, il se susurre que ces derniers pourraient rejoindre la table des négociations si le gouvernement accède à leurs exigences. Pour François Ndong Obiang de Réagir, tout «n’est qu’affaire de volonté politique».

Quelques jours après leur déclaration dénonçant l’organisation et les contours de la Concertation politique ouverte le 13 février, les membres de la plateforme Alternance 2023, ont été reçus ce 20 février par le chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze. À l’occasion d’une déclaration, le 16 février dernier, l’Union nationale (UN), Réagir et le Parti réveil citoyen (PRC), entre autres, dénonçaient la composition des délégations engagées, le malaise né de la mise en place du bureau du CGE et le lieu choisi pour abriter ces assises. À l’issue de la rencontre de ce jour, leur retour à la table des négociations n’est pas exclu.

À la table du Premier ministre ce lundi, on retrouvait les représentants de l’Union nationale (UN), de Réagir, du Parti du réveil citoyen (PRC), du Front patriotique gabonais (FPG) et du Parti social-démocrate (PSD). Paulette Missambo, François Ndong Obiang, Thérence Gnembou, Gérard Ella Nguema et Albertine Maganga Moussavou ont expliqué les tenants et les aboutissants de leur démarche.

Le président du parti Réappropriation du Gabon de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), François Ndong Obiang, a dénoncé à l’issue de cette rencontre «les partis politiques qui n’ont rien initié». «Il faut qu’ont reformate la représentation de l’opposition. C’est-à-dire que les partis qui ont initié les projets comme les mémorandums doivent être pris en compte à un nombre conséquent», a-t-il fait savoir.

«C’est le Gabon qui gagne»

Il estime qu’on ne peut pas mettre, pour Réagir, un seul délégué, de la même manière que pour ces partis qui, parfois même, ne sont plus en activité. «Réagir a fait un mémorandum, il a appelé à la Concertation et un appel au pouvoir de s’asseoir pour travailler ensemble. Le RPM l’a fait, l’Union nationale l’a fait. Il y a un parti comme Arena qui a un mémorandum. Il faut d’abord privilégier ceux qui ont travaillé», a laissé entendre le leader de la nouvelle écurie politique de l’opposition aussi en verve que dynamique.

Pour M. Ndong Obiang, certains partis ne sont là que pour des perdiems. Et de renchérir, faisant comprendre que ses acolytes et Réagir n’y vont pas pour des perdiems. «On va pour le Gabon, pour travailler pour le Gabon. On peut travailler entre frères gabonais et c’est le Gabon qui gagne», assure-t-il.

Lui ayant été demandé si Alternance 2023 peut réintégrer la Concertation politique en cours, le leader politique répond par l’affirmative d’autant plus que la déclaration de leur plateforme n’a pas été péremptoire. «Nous pensons qu’ils n’ont pas avancé de manière sérieuse. Ils ont tourné en rond. Ils ont même créé trois Commissions, parait-il, mais ils n’ont encore rien produit», présume l’opposant, ajoutant par ailleurs que «rien ne nous dit qu’on est forcé de nous en tenir aux dates qui ont été arrêtées».

Concrètement, François Ndong Obiang estime que «si on remet les choses à plat, on peut avoir une opposition crédible qui a proposé des choses et qui revient sur la table la Concertation». «C’est une affaire de volonté politique, sans que le gouvernement ou l’opposition ne perde la face. C’est dans l’intérêt du pays. On n’est pas obligé de rendre les travaux jeudi prochain comme l’avait souhaité le président, non ! On peut continuer à travailler jusqu’en fin de semaine, voire en début de semaine prochaine et produire un travail consensuel», a-t-il suggéré, regrettant le fait que le pouvoir «fait sans ceux qui ont appelé, qui ont écrit». Ce qui n’est visiblement pas crédible aux yeux des formations politiques ayant prouvé leur force de proposition.
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