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Opposition gabonaise:ça se fissure davantage
Publié le samedi 18 fevrier 2023  |  InfosGabon
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© Autre presse par DR
La coalition des partis politiques
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Plusieurs partis de ce bord politique ont décidé délibérément de quitter la concertation politique avec la majorité.

Comme lors du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CEG), l’opposition vient d’afficher une fois de plus ses divisions dans le cadre de la concertation politique avec la majorité initiée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en prélude aux prochaines élections générales. Des délégués relevant de l’Union nationale, Réagir et du PRC ont décidé volontairement de claquer la porte des débats. « Pour ce qui concerne l’opposition, nous constatons que la liste de ce camp politique est la juxtaposition de 33 formations politiques distinctes. Certains, parmi ces partis politiques sont représentés au gouvernement, d’autres affichent leur soutien au chef de l’État, se réclament du centre ou figurent au nombre de la trentaine de partis politiques légalisés par le ministre de l’Intérieur il y a quelques semaines seulement »,soulignent ces formations politiques regroupées au sein de la plateforme « Alternance 2023 » dans une déclaration commune.

Pour les dissidents, ceux des leurs qui continuent de prendre part à ces travaux sont illégitimes parce que pas représentatifs. Il s’agit notamment des représentants du parti Les Démocrates représenté à l’Assemblée nationale avec dix députés. Séraphin Akure-Davain, l’un de ses cadres, occupe un siège de co-président de la concertation en cours. Quant à la PG 41, une autre plateforme de l’opposition, l’on dénonce la démarche des partis politiques regroupés au sein d’« Alternance 2023 ». « Pour ces formations politiques, nous ne serions pas représentatifs. Mais ils oublient qu’à eux trois, l’UN, Réagir et le PRC ne totalisent qu’un seul député à l’Assemblée nationale. Et Réagir n’existe officiellement que depuis un an. Où est donc leur légitimité ? », lance un cadre proche de Me Gaston Mayila.

Le président du Parti social-démocrate (PSD) a pour sa part annoncé son retrait de cette concertation accusant le pouvoir d’avoir choisi Séraphin Akure-Davain qu’il qualifie d’homme lige à son service. Pierre Claver Maganga Moussavou a fait cette annonce au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier jeudi à Libreville. Mais, l’ancien vice-président de la République n’a pas pour autant indiqué s’il sera candidat ou non à la prochaine élection présidentielle.
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