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Ebel-Abanga : On a marché sur le pont !
Publié le lundi 6 fevrier 2023  |  Gabon Review
Ebel-Abanga
© Gabon Review par DR
Ebel-Abanga : On a marché sur le pont !
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Avec 3 480 résultats en 0,37 secondes sur Google, c’est l’ouvrage de génie civil ayant le plus fait couler d’encre et de salive au Gabon, surtout sur les réseaux sociaux où il défraie régulièrement la chronique. L’infrastructure routière a été l’une des préoccupations majeures du déplacement du Premier ministre (PM) dans la province du Moyen-Ogooué. En plus du tronçon Libreville-Ndjolé qu’il a pratiqué, s’imprégnant de son état, dans le cadre d’un séjour effectué dans cette partie du pays du 3 au 5 février, il a marqué un arrêt sur le pont d’Ebel-Abanga. L’ouvrage nécessite inexorablement un reprofilage.

Le Premier ministre a séjourné dans la province du Moyen-Ogooué où il poursuivait ses visites de terrain entamés, il y a quelques mois, alors qu’il était encore Vice-Premier ministre. Du 3 au 5 février, il a parcouru les villes, villages et départements de la «province du milieu», faisant l’état des lieux des chantiers et projets en cours d’exécution. Pour l’étape Abanga-Bigne, il s’est enquis du niveau de dégradation du tronçon routier Bifoun-Ndjolé, marquant au passage une traversée à pied du pont d’Ebel-Abanga. Construit au milieu des années 60 (1966 selon les seules sources disponibles), l’ouvrage de génie civil a résolument besoin d’une réfection approfondie.

Pour avoir par lui-même fait la connaissance du dossier, le chef du gouvernement et sa délégation composée entre autres du ministre des Travaux publics, Toussaint Nkouma Émane, ont marché sur le pont, prenant des renseignements, évaluant le niveau de délabrement et les travaux de rénovation à y apporter dans les brefs délais.

Inéluctablement, le pont accuse l’usure du temps. Supportant régulièrement les surcharges, les chutes d’arbres et de billes de bois tombés de travers, l’infrastructure a fortement subi l’action des opérateurs économiques et particulièrement des forestiers. L’armature a pris de la rouille, est dégarnie et brisée à certains endroits. La chaussée est défoncée au point que des crevasses se sont formés imposant de rouler au pas.

Face à ce constat, le chef du gouvernement a prescrit une action d’urgence. «C’est un ouvrage d’art qui date des années 70 et qui jusqu’aujourd’hui n’a pas subi d’entretien», a fait savoir le ministre des Travaux publics. «On constate qu’il y a un peu de dégradation, mais pas d’inquiétudes par rapport à la structure elle-même», a-t-il ajouté, indiquant que la Société Sogea ayant la charge de la réfection du tronçon Bifoun-Ndjolé, devra refaire le bétonnage et le bitumage de la plateforme de ce pont afin de lui redonner du confort.

Par ailleurs, sur l’axe Bifoun-Ndjolé, des éboulements, des crevasses et des arbres tombés de part et d’autre, ont considérablement réduit la praticabilité de la voie nationale. Et le ministre des Travaux publics d’indiquer, à ce sujet, que Sogea a la responsabilité d’assainir cette route en attendant le démarrage des travaux de la Transgabonaise sur cette partie. Le chantier devrait débuter dès le deuxième semestre 2023.
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