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Gabon : Le PDG, «un gouffre à finances publiques», estime Petit-Lambert Ovono
Publié le mardi 27 decembre 2022  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
«Le PDG n’est pas un parti capable de construire le Gabon», laisse entendre l’évaluateur certifié des politiques publiques, Petit-Lambert Ovono.
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À l’occasion du 12e Congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) qui a enregistré le limogeage de certains membres du Secrétariat exécutif et la nomination de nouveaux responsables, l’évaluateur certifié des politiques publiques, Petit-Lambert Ovono, s’est exprimé sur les capacités de cette formation politique à diriger le pays. «Le PDG n’est pas un parti qui peut développer le Gabon», a-t-il récemment soutenu dans une tribune publiée sur Facebook, relevant quelques défaillances de cette formation politique au pouvoir.

Évaluateur certifié des politiques publiques, Petit-Lambert Ovono publie régulièrement des tribunes dans lesquelles il examine la situation et l’actualité dans le pays. Profitant du 12e Congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) organisé les 23 et 24 décembre, il a évoqué les raisons pour lesquelles cette écurie politique, au pouvoir, ne peut pas développer le Gabon. Pour lui, le PDG est un gouffre des finances publiques.

Dans son texte intitulé «le PDG n’est pas un parti qui peut développer le Gabon : voici les raisons», il fait d’emblée remarquer que «si la forte mobilisation des moyens pour organiser son congrès est un signe de sérieux, on donnera la confession sans problème au Parti démocratique gabonais». Après ce constat, il invoque les doutes lorsqu’on questionne la provenance de l’argent mobilisé pour financer cet événement. «On évoque la somme d’un milliard de francs CFA provenant des cotisations des militants», souligne-t-il.

Sauf qu’il indique que deux arguments permettent de balayer ce qu’il qualifie de «ces contre-vérités». «Le premier c’est qu’on révèle le montant astronomique de la dette du PDG auprès de la CNSS -Caisse nationale de sécurité sociale, NDLR-; le second est que si le PDG est capable de mobiliser de l’argent pour un simple Congrès, pourquoi lui qui est le parti au pouvoir, qui gère l’État, n’arrive pas à mobiliser les ressources pour construire les routes, les ponts, les écoles, les hôpitaux, les logements…, bref pour construire le Gabon ?»

Pour lui, les militants du parti d’Ali Bongo ne «militent que pour leurs intérêts personnels et non pour le développement du Gabon». Petit-Lambert Ovono exhume comme preuve «la guerre aux nominations que se livrent les militants pour être nommés dans les instances du parti». Il fait savoir qu’«au lieu de procéder à une déclinaison des tâches et des activités pour rechercher l’atteinte des objectifs d’un programme de gouvernement qui peut développer le Gabon, et choisir seulement ensuite les pilotes capables de mettre en œuvre ces tâches (ces activités), c’est à l’inverse qu’on procède comme au bon vieux temps, donc à la course aux postes».

«Ceci confirme bien l’argument selon lequel le PDG n’est pas un parti capable de construire le Gabon», conclut-il non sans indiquer la voie à suivre. «C’est à un aggiornamento qu’il faut procéder pour faire renaître le PDG et en faire un parti de pouvoir», fait-il savoir, regrettant par ailleurs que cette écurie politique «(ne soit) qu’un gouffre à finances publiques» pour lequel «le peuple gabonais ne doit plus voter».
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