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Bruno Ben Moubamba : «Il n’y a pas deux UPG»
Publié le mardi 24 juin 2014   |  Gabon Review


Bruno
© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, co-fondateur de l’ex Union nationale (UN) et actuel membre du directoire de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition historique).


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Sous la présidence de son secrétaire général, Bruno Ben Moubamba, la faction de l’Union du peuple gabonais (UPG) conduite par Mathieu Mboumba Nziengui a tenu, le 22 juin dernier, une assemblée générale. Occasion pour le président de séance d’affirmer que son parti est «un et indivisible».

Sans doute, est-ce la réponse du berger à la bergère ? En tout cas, la faction de l’Union du peuple gabonais (UPG) conduite par Mathieu Mboumba Nziengui a organisé une assemblée générale le 22 juin dernier à son siège d’Awendjé à Libreville. Au cours de ces travaux, il a surtout été question de la situation de ce parti d’opposition, en proie à de fortes secousses et turbulences depuis le décès de son fondateur et leader charismatique, Pierre Mamboundou. «Il n’y a pas deux UPG et l’UPG est toujours à notre siège à Awendjé», a, d’emblée, indiqué le secrétaire général, ajoutant : «Il n’y a jamais eu de congrès légal. Ce faux congrès s’est tenu en dehors des normes juridiques, en dehors des normes du parti. D’ailleurs, le parti a déposé une plainte devant le tribunal de Libreville afin que cette farce de congrès soit annulée».

Se posant en légaliste, Bruno Ben Moubamba a catégoriquement dénié à Jean de Dieu Moukagni Iwangou toute forme de légalité voire de légitimité. «Le pseudo-président de l’UPG est magistrat et en tant que tel il n’a pas le droit de diriger une formation politique, il le sait», a-t-il expliqué, avant d’asséner : «Il n’y a pas deux camps, il y a un seul UPG et indivisible». Et d’accuser : «Si l’opposition gabonaise hors UPG a besoin de notre socle électoral, elle doit se comporter autrement que par des manipulations en induisant en erreur quelques un de nos militants». Soufflant le chaud et le froid, il s’est tout de même voulu conciliant : «C’est un groupuscule qui s’est trompé. Nous leur demandons de revenir à la raison et de regagner la maison de notre père et président Pierre Mamboundou» a-t-il lancé pour rassurer les uns et les autres.

Cette assemblée générale a également permis aux participants d’évoquer les nouvelles orientations de l’UPG, en vue de sortir de cette zone de turbulences. Un nouveau cap qui passe par le déploiement de nouveaux moyens et stratégies d’implantation. «Chacun doit prendre ses responsabilités maintenant. L’héritage laissé par le président ne doit pas mourir. Et pour cela, il va falloir que tous les disciples du président se mettent en œuvre pour pouvoir contribuer d’une manière ou d’une autre. Nous redéployons les troupes en organes, en cellules d’abord. Et ces cellules doivent dans des ensembles qui vont varier, en ce qui concerne leurs dimensions, en délégations et en fédération. Donc le mouvement commencera par l’Estuaire, où nous envisageons de mettre en place quatre fédérations, avant de se poursuivre sur l’ensemble du territoire national, puis les fédérations consulaires, à l’étranger», a détaillé Roger Mouloungui, secrétaire politique en charge des questions électorales et relations avec la presse.

Une opération louable certes mais probablement coûteuse. Sur ce plan, Roger Mouloungui assure que «les moyens sont d’abord des moyens humains. Il n’y a de richesse que d’hommes et des hommes nous en avons à l’UPG. La tradition upgiste nous rappelle que ce sont la contribution des militants qui ont permis de bâtir notre siège notamment. Nous voulons remotiver les gens et nous verrons comment faire en sorte que cette mécanique puisse nous permettre d’avoir quelques moyens. Nous n’avons pas besoin de grands moyens mais juste de quoi, nous déplacer et nous mouvoir». Encore faudrait-il que l’ensemble des militants forment à nouveau une même et unique famille…

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