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Gabon : la FEG souhaite la pérennité de la CNSS
Publié le jeudi 3 novembre 2022  |  Gabon Review
Henri-Claude
© Autre presse par DR
Henri-Claude OYIMA, président de la Fondation BGFIBank
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Si elle avait émis l’idée de voir sa gestion confiée au secteur privé lors de ses assises extraordinaires en octobre dernier, lundi, la Fédération gabonaise des entreprises du Gabon (FEG) a réitéré sa volonté d’accompagner la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en vue de sa pérennité, pour le bien de ses collaborateurs, les salariés.

Bien que traversant une crise depuis plusieurs années au point d’avoir contraint le président de la République à décider de sa mise sous administration provisoire, la CNSS mérite d’exister encore longtemps. C’est, en tout cas, le souhait de la FEG dont le bureau a rencontré Christophe Eyi, le 31 octobre dernier. L’administrateur provisoire de la Caisse est allé «faire le point de la situation, des avancées des réformes et rassurer» le patronat.

Si elle avait émis l’idée de voir la gestion de la CNSS confiée au secteur privé lors de ses assises extraordinaires en octobre dernier, au cours de son échange avec Christophe Eyi, la FEG a réitéré son souhait de voir l’entreprise publique perdurer. «La Fédération des entreprises du Gabon veut vraiment que cette caisse survive à jamais», a déclaré Henri-Claude Oyima au sortir de son entretien avec l’administrateur provisoire. Et si la FEG dit suivre avec beaucoup d’attention et d’intérêt les réformes actuellement entreprises à la CNSS, c’est parce que cette entité gère beaucoup de prestations sociales pour ses collaborateurs, justifie son président.

Aussi, la Fédération promet-elle de «poursuivre (son) action pour que ces réformes puissent aboutir et que la CNSS reste à jamais éternelle». Pour ce faire, elle compte sur la charte d’éthique et de déontologie présentée aux patrons qui oblige les entreprises au respect des engagements et à la légalité. En somme, à sortir de l’informelle, en déclarant et payant les prestations sociales de leurs salariés.
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