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Viviane Biviga Boussougou, Tchibanga et le pont sur la Banio
Publié le lundi 23 juin 2014   |  Gabon Review


Viviane
© Autre presse par DR
Viviane Biviga Boussougou, maire de Tchibanga


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Viviane Biviga Boussougou a pris ses fonctions de maire de Tchibanga il y a cinq mois environ. A la faveur de l’inauguration de la Chambre provinciale de la Cour des comptes dans sa ville, elle a livré, à travers un échange collectif avec la presse, ses ambitions et projections pour la municipalité dont elle a la charge.

Vous avez désormais une Cour des comptes dans vos murs, n’avez-vous pas peur qu’elle ne soit trop regardante envers vous, élus locaux ?

Viviane Biviga : Non ! Au contraire, nous n’avons pas peur. La Chambre de la Cour des comptes est la bienvenue dans la province de la Nyanga. Ceci montre que la Nyanga, en recevant une institution de ce genre, va concourir au développement de notre province. Nous ne pouvons donc pas en avoir peur.

Il était, jusqu’ici, assez compliqué de rallier Mayumba et Tchibanga. Quel est votre sentiment après l’inauguration du pont sur la Banio, hier ?

Ça ne peut qu’être un sentiment de satisfaction. C’est un pont que nous avons attendu depuis plusieurs années et aujourd’hui ça devient une réalité. Nous ne pouvons que remercier le chef de l’Etat pour cette œuvre somptueuse. Toute la population de la province de la Nyanga est vraiment contente.

Quel sera l’apport immédiat de ce pont à l’économie de la région ?

Nous qui sommes au niveau de Tchibanga, nous remarquons déjà que nous pouvons aller, par exemple, acheter du poisson et revenir à Tchibanga au bout d’un moment. C’est vraiment un soulagement pour les populations, non seulement de la province de la Nyanga, mais également pour les autres provinces.

En parcourant la commune de Tchibanga, on a constaté qu’il n’y a pas d’éclairage public. Quelle explication en avez-vous ?

Il y avait des soucis. Mais depuis quelques semaines, nous avons reçu le Conseil national de l’eau et de l’électricité qui s’attèle à ramener la situation à la normale. Vous avez certainement vu un camion qui travaille avec des équipes. Ils sont en train justement de revoir cet éclairage public et les pompes publics.

Depuis que vous être premier magistrat de la ville de Tchibanga, qu’est-ce qui a changé ? Quelles innovations avez-vous apporté ?

Vous savez, ça ne fait que 5 mois que je suis là et vous pouvez constater que nous sommes au niveau des routes. Nous avons une équipe qui s’occupe de la propreté de la ville et puis nous essayons d’aider les jeunes qui sont dans l’extraction du sable. En attendant d’avoir le budget qui est actuellement positionné, nous avons au niveau de la salle polyvalente organisé des rencontres des jeunes et comme une innovation au niveau de la population, je dirais que notre que notre projet est de faire un plaidoyer auprès des institutions telles que la SEEG pour pouvoir satisfaire les besoins de la population.

Il parait qu’on coupe l’herbe ici le matin et elle le soir elle a déjà repoussé. Comment allez-vous faire pour rendre Tchibanga plus propre que par le passé ?

J’ai la chance parce que nous tombons là dans la saison sèche. Il y a moins de difficultés qu’en saison de pluies. Actuellement dans notre projet, nous avons prévu acheter des débroussailleuses. Nous allons mettre des équipes stables qui auront au moins deux machines du côté de l’aéroport, deux du côté de l’entrée par la route de Ndendé, deux du côté de la route de Mayumba et c’est ainsi que ces équipes vont, de manière permanente, pouvoir gérer la fulgurante poussée de ces herbes.

Que prévoit la mairie de Tchibanga pour essayer de remédier au problème du chômage, surtout au niveau des jeunes ?

Dans un premier temps, je ne peux pas vous dire que la mairie va offrir des emplois. Mais nous comptons sur les opérateurs économiques qui exercent dans la province de la Nyanga. Et d’ailleurs, lorsqu’on parle des herbes, j’ai l’habitude de dire que ça nous fait mal, mais c’est un bon signe. Cela signifie que tout pousse dans la Nyanga. Nous incitons donc les jeunes à aller également du côté de l’agriculture. C’est un domaine qui peut les aider à être autonomes économiquement.

La Nyanga est connue comme l’un des greniers du Gabon et pour revenir à l’actualité du corridor routier-pont-rail, on imagine bien que ces infrastructures vont participer au déploiement économique et à l’exportation de la production provinciale vers Libreville et ailleurs…

Je ne sais pas si vous avez fait la route, voyez la partie Ndendé-Tchibanga, la manière avec laquelle c’est travaillé. Nous avons espoir et nous nous disons justement que ce pont va servir à la province de la Nyanga, mais à tout le Gabon parce que ça nous permettra de transporter les produits qui sont cultivés au niveau de notre province. Nous avons promis au chef de l’Etat que la province de la Nyanga est prête à l’accompagner dans la politique qu’il a choisi pour amener le Gabon vers l’émergence. Aujourd’hui, nous pouvons insister et promettre au chef de l’Etat que la Nyanga est avec lui.

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