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Gabon : Samuel Ngoua Ngou revendique servir Ali Bongo avec passion et détermination
Publié le mercredi 18 juin 2014   |  Gabon Libre


Samuel
© Autre presse par DR
Samuel Ngoua Ngou, figure historique de la lutte syndicale


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A Terre et Ciel et à tous les autres procureurs du traitre que je suis devenu - ses semblables -, pourriez-vous me dire dans quel parti de l'opposition j'ai milité au Gabon depuis 1990, au point de me qualifier d'opposant véhément? Pourrais-je savoir dans quelle organisation de la société civile suis-je inscrit comme militant ou sympathisant? Cependant, j'accepte même sans en comprendre les raisons, que vous puissiez avoir de l'amertume contre moi. Vous êtes libres de vos émotions y compris les plus abjectes. Mais encore faudrait-il que vous me dites pourquoi tant de bile versée sur un traître, une personne sans valeur ni perspective qui ne vous a jamais rien demandé?

Suis-je obligé d'agir selon vos canons et au temps que vous avez fixé? Je ne suis pas un émotionnel, je suis un spirituel réfléchi, un chrétien pratiquant même si j’ai lu ici ou là que ce n’est pas le cas. Je suis un patriote qui a montré l'exemple en m'engageant par gros temps sociopolitique, et plus jeune que vous ne l’êtes aujourd’hui, comme syndicaliste.

Si cela n'était pas, vous ne parleriez certainement pas de moi. Je croyais vous avoir donné à réfléchir ici même, par l’exemple de François Mitterrand qui, en 1981, avait déclaré, contre l'avis de tous les experts et de tous les "éléphants" du PS qu'il l'abolirait de la peine de mort s'il était élu président de la République. 61.5% des Français en étaient contre. Et pourtant il l'a dit et il l'a fait. Cette mesure est l'une des plus emblématiques de ses 14 ans de présence à l’Élysée.

Pour ma part, j'accepte d'être votre souffre-misère, votre cache-sexe "psychopathique" en quelque sorte, si cela vous rend heureux et d'atteindre vos objectifs dans la vie. J'accepte d'aller aux responsabilités; et peut-être qu'après 70 ans, quand je rejoindrais l'opposition, vous m'accueilleriez comme le sauveur du pays et le commandeur des valeurs démocratiques éternelles, comme vous le faites aujourd'hui pour les saints qui ont décidé de quitter le PDG après 42 ans de militantisme effréné et désintéressé, et qui n'ont aucune responsabilité dans ce que vous dénoncez à juste raison, et qu'Omar Bongo lui-même avait regretté et condamné en 2008 et en 2009.

Pour moi, le leader, le vrai et bon RESPONSABLE, ne suit les émotions passagères ni les invocations fantomatiques de la foule. Il montre la voie et se dresse au besoin contre les éléments contraires, lorsqu'il connaît son cap. Je ne suis pas un acteur sociopolitique par procuration ; je le suis l’ai toujours été par et dans l’action.

Par ailleurs, si, comme vous l’affirmez, je suis disqualifié pour porter quelque ambition politique ou autre pour notre pays, vous devriez normalement vous en réjouir, car vous avez le chemin libre. Un concurrent éventuel ou virtuel en moins. Au lieu de quoi, assis autour du feu par ces temps de saison sèche, fumant et mangeant les derniers épis de maïs rapportés du champ par la femme que vous avez grâce au système du lévirat, vous vous limitez à critiquer, à juger et à construire des châteaux sur des comètes tout aussi virtuelles. Sortez de votre sommeil et ouvrez les yeux.

Le monde avance, et le Gabon ne peut avancer qu’avec ses enfants, tous ses enfants, dont Samuel Ngoua Ngou. Si vous me déniez cette faculté ou ce droit, je crains que vous ne vous réveilliez trop tard. J’ai servi le syndicalisme avec passion et détermination, je prends les nouvelles responsabilités qui s’offrent à moi avec le même état d’esprit : celui de servir mon pays et mes compatriotes et honorer celui qui m’a honoré en me plaçant à ce poste.

Je connais qui iraient voir un marabout pour être chef de village, chef de regroupement ou chef de service ; mais qui n’hésitent pas à tirer sur ceux sont élevés plus haut sans user des mêmes stratagèmes. Que ceux qui pensaient ou croyaient être les maîtres de mon destin se ravisent à accepter qu’il n’en a jamais été le cas. Et il n’en sera jamais le cas. Je ne crains personne ni rien. Je ne crains que Dieu. Et je sais ce qu’Il m’a dit.

Source : Samuel Ngoua Ngou.

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