Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Adhésion du PDS au Pacte social: les explications de Ndaot Rembogo
Publié le mercredi 18 juin 2014   |  Gabon Review


Me
© Autre presse par DR
Me Séraphin Ndaot Rembogo, président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS, opposition)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Fortement soupçonné de tenter un rapprochement avec l’actuelle majorité, le président du Parti pour le Développement et la solidarité (PDS) justifie son choix.

C’est un accord qui pourrait lui coûter cher. En adhérant au Pacte social proposé et défendu par le président de la République, Séraphin Ndaot Rembogo, président du Parti pour le Développement et la solidarité (PDS), ne jouait pas seulement son avenir personnel, il engageait sa crédibilité, sa capacité de mobilisation et partant l’avenir son parti. Bien qu’il ait affirmé à qui voulait l’entendre, en mai dernier, qu’il «n’est nullement question (pour lui) d’adhérer au Plan stratégique Gabon émergent qui, (…), est une simple vue de l’esprit», l’homme semble avoir du mal à convaincre son monde. Est-ce pour cette raison qu’il remet l’ouvrage sur le métier ? En tout cas, dans un récent entretien accordé au quotidien L’Union, le président du Parti pour le développement et la solidarité (PDS), certain de sa bonne foi, a tenu à s’expliquer à nouveau, comme pour convaincre les membres de son parti encore dubitatifs.

Pour Séraphin Ndaot Rembogo, le PDS ne saurait être ni à vendre ni à compter parmi les partis de la majorité. «Le PDS demeure un parti de l’opposition, il n’a pas signé un accord avec le PDG, mais bien avec le chef de l’Etat», indique-t-il d’emblée, poursuivant : «(Le PDS est) un parti dont la raison d’être est de promouvoir les valeurs sociales». En conséquence, estime-t-il : «Nous devons (accompagner le combat contre la pauvreté, dont le cabinet McKinsey a démontré l’ampleur), non pas en tant que spectateurs mais en tant qu’acteurs.» Dès lors, il va de soi que la signature du Pacte social, fut-il proposé par Ali Bongo, ne saurait être interprétée comme un rapprochement avec le pouvoir. Du moins, selon le président du PDS, qui estime qu’en signant le Pacte social au même titre qu’une dizaine d’autres acteurs politiques, sa formation politique s’est voulue force de proposition «Le fait que nous soyons associés et que nous accompagnons sa politique sociale ne veut pas dire que nous approuvons sa politique dans les autres domaines», martèle-t-il, ajoutant : «Nous avons dans notre escarcelle une flopée de propositions que nous allons soumettre au chef de l’Etat qui décidera en dernier ressort», avant de prévenir : «Nous ne serons comptables que des actions gouvernementales concernant le social.»

N’empêche, l’ancien maire de Port-Gentil semble touché et meurtri par les attaques dont il a récemment fait l’objet, au point de faire usage d’un vocabulaire quelque peu hasardeux pour un homme de sa trempe. «Nous laissons nos détracteurs dire ce qu’ils pensent, mais nous refusons de nous aligner derrière une conception intégriste, salafiste de la politique», lâche-t-il, avant de renchérir : «Prenez-le pour dit : il n’est pas question pour nous de rentrer dans la Majorité présidentielle, qui a du reste changé de nom. (…) Dans le Pacte que nous avons signé, vous ne verrez nulle phrase indiquant que nous intégrons la Majorité présidentielle pour l’émergence sociale». Dont acte. Mais cela suffira-t-il à convaincre sa base et, mieux encore, à clore le débat ? Wait and see…

 Commentaires