Afin de stopper la dépendance des pays africains envers les aides financières internationales, les chefs d’Etats Africains présents le week-end écoulé au sommet de Dakar sur le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), ont invité les Etats à s’appuyer sur les ressources financières locales pour le développement des projets.
L’une des urgences décrétée dimanche 15 juin dans le cadre du sommet des chefs d’Etats pour le financement des projets d’infrastructures en rapport avec le Nepad est d’asseoir l’intégration régionale et continentale.
Pour cela, il faut développer les économies nationales et asseoir les infrastructures d’interconnexion nécessaires pour atteindre les objectifs de développement du continent africain.
‘’Il faut changer de paradigme pour mobiliser toutes les ressources internes du continent, en éliminant les risques politiques, sécuritaires et juridiques ’’, a préconisé Macky Sall, le président sénégalais.
Une exhortation approuvée par de nombreux chefs d’Etats présents au sommet dont, les présidents nigérian Good Luck Jonathan et béninois Boni Yayi, qui misent tous deux sur le développement de partenariats public-privé et l’amélioration de l’environnement des affaires pour le développement des infrastructures dans leurs pays respectifs.
Toutefois, pour atteindre l’adéquation du développement du secteur infrastructure en Afrique, il faudrait mobiliser 93 milliards de dollars par an et ce, durant dix ans. Un véritable défi pour l’Afrique, au regard de sa dépendance vis-à-vis de financements extérieurs.
