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Gabon : Des intrigues contre le DG de la Caistab ?
Publié le lundi 16 juin 2014   |  Infos Gabon


Léon
© Autre presse par DR
Léon Paul Ngoulakia, le directeur général de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab)


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Libreville, Lundi 16Juin 2014 (Infos Gabon) – Ces derniers temps la direction générale de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a fait l’objet d’attaques, notamment sur la personne de son directeur général, Léon Paul Ngoulakia.

Normalement, disent plusieurs observateurs, s’il y a des reproches à faire à ce haut cadre de l’Etat, elles ne devraient porter que dans le domaine de la gestion de cette importante institution, et non sur sa vie privée tel qu’on choisi de le faire ses détracteurs.

Toutes choses auxquelles il pouvait répliquer par des plaintes pour diffamation qu’il a préféré abandonner pour ainsi adopter l’attitude du père de famille qui sait pardonner les erreurs des enfants.

En outre, l’opinion reste fort peu fixée sur ce qui est exactement reproché à la gestion de M. Ngoulakia depuis son arrivée à la tête de la Caistab, ce d’autant qu’il s’est avéré que c’est le retard de la subvention qui a occasionné le retard de certains salaires. Et cela était indépendant de sa volonté.

Mieux, les syndicalistes de la Caistab lui ont demandé pardon après s’être rendu compte de leur empressement à vilipender à tort leur directeur général.

Ce d’autant plus que pour ce qui est du management de ce service ou direction générale de l’Etat, des améliorations sont notées notamment dans le soutien aux planteurs de café et de cacao dont elle achète la production tout en payant la main d’œuvre, a indiqué une source proche de la Caistab ajoutant que des outils de travail seront bientôt offerts aux cultivateurs.

Concernant les personnels, leurs conditions de travail restent enviés par d’autres services de l’Etat ; outre que des efforts se font discrètement au siège et dans les représentations territoriales en ce sens.

Le Directeur Général a non seulement réglé quelques problèmes en vue d’améliorer l’image de la société auprès des partenaires, mais il a également créé plusieurs avantages au profit des agents. L’augmentation des primes de rendement, de transport, de logement, de fonction, l’octroi d’une prime de rentrée scolaire de 150 000 FCFA par agent, l’épuration partielle de la dette de la Caistab auprès des maisons d’assurance et le bénéfice pour les agents et leurs ayant droits de 80% de couverture santé et le règlement intégral des dettes de la Caistab auprès des organisations internationales, sont autant d’éléments qui prouvent qu’il y a des avancées réelles. Une façon aussi pour la Caistab de rimer avec le pacte social prôné par le Président de la République.

Par ailleurs, le fait de reprocher au directeur général d’être souvent en mission à l’étranger, revient à méconnaitre les enjeux de la Caistab à l’international, à savoir que le label qualité du Gabon doit être défendu et écoulé dans le marché international du café et du cacao, à l’instar du chocolat gabonais exposé au SIAM à Meknès au Maroc.

De plus, il y a plusieurs organisations internationales concernant le café et le cacao auxquelles le Gabon fait partie. A signaler à cet égard que la Gabon assure le secrétariat t général de l’ACRAM.

Puis, sur les fameuses nominations à problème dont on parle tant à la Caistab, il apparait que le directeur général qui est censé exprimer les besoins et assurer la coordination interne des personnels du service en faisant les propositions de nomination, ne les aurait pas faites. D’où qu’il y aurait un vice de forme dans la prise de ces nominations.

Pour la comparaison, l’on se souvient que du temps où il était ministre de la planification, Casimir Oyé Mba avait obtenu du Président de la République l’annulation des nominations qu’avait proposé son ministre délégué Célestin Bayoga en son absence et à son insu.

Outre que les personnes ainsi nommées, qui seraient mécontentes, peuvent saisir le conseil d’Etat, institution habilitée à régler ce genre de litiges, pour que le droit soit dit sur leur cas. Pourquoi ne le font-ils pas ? Ne connaissent-ils pas le droit ou y a-t-il anguille sous roche ?

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