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L’UPG en guerre contre la presse
Publié le lundi 16 juin 2014   |  Gabon Review


Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Mamboundou, fondateur de l’UPG.


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Supportant mal que la presse relaie les querelles intestines, guerres d’ego et appétits démesurés de certains responsables de leur parti, des militants de l’Union du peuple gabonais se sont récemment livrés à une sorte d’évaluation de la presse nationale qui, au passage, en a pris pour son grade.

A défaut de trouver des véritables solutions en vue de mettre un terme à la situation chaotique qui prévaut au sein de leur parti, des membres de l’Union du peuple gabonais (UPG) ont récemment déclaré la guerre à la presse nationale. A travers un post publié, vendredi 13 juin dernier, sur leur blog, des membres du parti de feu Pierre Mamboundou s’en prennent à bras raccourcis aux journaux L’Espoir, Le Temps et Echos du Nord, affirmant au passage être déterminés à désormais «rendre coups pour coups» dès lors que quelqu’un osera «s’acharner sur certains opposants de l’Union du peuple gabonais».

Ainsi, présenté comme «proche du PDG au pouvoir», L’Espoir est accusé de faire dans «la caricature grotesque pour dépeindre BBM [Bruno Ben Moubamba - ndlr]comme un dangereux personnage calculateur». Visiblement l’auteur du post est déterminé à défendre l’honneur du tout nouveau secrétaire général de l’UPG. «En le décrivant comme un tribaliste, Le Temps, proche de l’Union nationale et des Souverainistes pense que Bruno Ben Moubamba leur est redevable. Mais de quoi ?», s’interroge l’auteur du post, avant de s’en prendre au plus célèbre des journaux privés gabonais dont le responsable aurait viré de bord.«Même les Echos du Nord (très proche de l’Union nationale) fait dans la surenchère contre l’Union du peuple gabonais (UPG) : un journal assez acceptable jusqu’en 2009 et qui est pourtant dirigé par un journaliste dont nul n’aurait jamais imaginé la dérive, un média qui devrait attendre que les autorités judiciaires tranchent dans cette affaire avant de se prononcer».

Visiblement irrités par les critiques à l’endroit de leur formation politique, ces militants de l’UPG affirment que les médias gabonais font mal leur travail. Mieux, disent-ils, «la presse gabonaise déforme la vérité politique et la réalité gabonaise». Après le tir à boulets rouge de Richard Attias sur «les journalistes Africains», voilà que l’UPG aussi s’en mêle. Un comble.

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