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Vers une crise à l’ADERE
Publié le lundi 16 juin 2014   |  Agence Gabonaise de Presse


Aimé
© Autre presse par DR
Aimé Jonas Mavouroulou, porte-parole des coordinations provinciales de l’Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE)


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LIBREVILLE - Le porte-parole des coordinations provinciales de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), Aimé Jonas Mavouroulou a accusé jeudi, à Libreville, la direction transitoire du parti « d’immobilisme » depuis le décès de son président, Dieudonné Pambo en janvier dernier.

« Le parti se trouve aujourd’hui dans un état de déliquescence organisationnelle et fonctionnelle notoire marqué par une crise interne sans précédent, laquelle se traduit par le montage déconcertant de complots, puis la constitution des clans dont la cristallisation et l’affrontement chroniques ont pour effet l’appauvrissement de l’action commune, ainsi que l’évasion continue et accélérée des militants déboussolés », a lancé M. Mavouroulou.

Le porte-parole des coordinations provinciales de ce parti se réclamant de la majorité présidentielle a peint un tableau peut reluisant de la situation actuelle de cette formation politique. Et a lancé un appel à l’équipe dirigeante provisoire à redynamiser les organes de base du parti et surtout ramener la confiance dans la « maison ».

Ainsi, a-t-il préconisé la convocation d’un congrès pour la désignation des nouveaux responsables du parti.ation des organes du parti

« L’ADERE apparait de plus en plus comme un grand corps malade, dont les dépositaires par mauvaise foi et méchanceté, refusent obstinément qu’il soit soumis à l’examen médical approprié, par crainte d’assumer la rigueur du diagnostic et du traitement. Il est pourtant clair que le corps du parti est emprisonné et empoisonné par les querelles de clans, les batailles d’égo et par l’absence de vision de l’équipe dirigeante qui, plutôt que d’assurer la transition jusqu’à la désignation de nouveaux dirigeants, s’évertue à se faire installer durablement aux commandes de l’appareil, sans le soutien des militants dont ils ignorent comme à leur habitude, l’autorité souveraine de l’arbitrage », a conclu M. Mavouroulou.

L’ADERE créée au début des 1990, a été dirigée jusqu’en 2011 par l’ancien vice-président de la République, Didjob Divungi Di Dinge. Ce parti lors de la présidentielle anticipée de 2009 n’avait soutenu la candidat de la majorité présidentielle, Ali Bongo Ondimba.

Au sortir de cette élection, le parti avait réaffirmé son appartenance à cette coalition politique soutenant, le président de la République.

Autrefois, très représentatif en terme d’élus, l’ADERE a sérieusement connu un sérieux recul, il ne compte pas depuis 2011 d’élus à l’Assemblée nationale et au Sénat.

RAMA/IM

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