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Gabon : Roland Désiré Aba’a Minko refait l’actualité
Publié le vendredi 15 juillet 2022  |  Gabon Review
Roland
© Autre presse par DR
Roland Désiré Aba’a, candidats à l`élection présidentielle 2016
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Sorti de prison le 27 juin dernier, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Roland Désiré Aba’a Minko, compte revenir au-devant de la scène. Il animera, dans les jours à venir, une conférence de presse axée sur les raisons de son canular relatif au dépôt de bombes factices dans plusieurs édifices publics en 2017 et peut-être annoncer sa candidature à la présidentielle de 2023.

Roland Désiré Aba’a Minko va organiser dans les jours à venir une conférence de presse. Les cartons d’invitation pour cet événement portent un slogan révélateur de l’ambition de celui qui se présente comme un «Citoyen patriote» : «un homme, une vision, un projet pour la terre de nos ancêtres».

Celui qui s’était révélé à l’opinion publique par une grève de la faim en juillet 2011, exigeant le départ de la France du Gabon, semble n’avoir pas perdu de vue son ambition d’attirer l’attention sur la situation politique du Gabon. Il fait personnellement le tour des médias pour déposer les documents relatifs à sa prochaine rencontre avec la presse.

Il s’exprimera notamment sur les raisons de son canular, notamment le dépôt de fausses bombes dans des lieux publics en 2017, il se susurre qu’il pourrait également annoncer sa candidature au prochain scrutin présidentiel. Mais est-ce possible après son séjour à la prison centrale de Libreville et à son éligibilité ? L’intéressé édifiera sans doute l’opinion lors de cette conférence de presse.

Ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2016, Roland Désiré Aba’a Minko s’était rallié au dernier moment à Jean Ping. En 2017, il a été poursuivi et incarcéré pour «atteinte à la sureté de l’État, incitation à la révolte contre les autorités de l’État et trouble l’ordre public». En effet, le 16 juin, des commandos avaient attaqué des médias de Libreville pour diffuser un message de cet entrepreneur dans lequel il donnait 72 heures au président Ali Bongo pour céder le pouvoir à Jean Ping.

Condamné en 2020 à 10 ans de prison, dont 5 avec sursis et une amende de 5 millions de francs CFA, ce natif de Bitam a recouvré la liberté le 27 juin 2022. Visiblement, il n’aurait pas renoncer à son principal combat : «arracher le Gabon du joug de la France», et lui permettre de parvenir à «une véritable indépendance». Wait and see !
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