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Education: Mouvement d’humeur des enseignants stagiaires des promotions ENI et CFIA 2012 et 2013
Publié le samedi 14 juin 2014   |  Gaboneco




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En attente de postes budgétaires depuis novembre 2013 et sans présalaires depuis mars 2014, les enseignants-stagiaires sortis en 2012 et 2013 de l’Ecole normale des instituteurs (Eni) et du Centre de formation des instituteurs adjoints (Cefia) ont observé jeudi 12 juin 2014, un mouvement d’humeur dans les locaux de l’Inspection académique provinciale de l’Estuaire.

Sans présalaires depuis mars 2014, les enseignants stagiaires promotions 2012 et 2013 de l’Ecole normale des instituteurs (Eni) et du Centre de formation des instituteurs adjoints (Cefia), en attente également de postes budgétaires depuis novembre 2013, ont observé jeudi 12 juin 2013, un mouvement d’humeur dans les locaux de l’Inspection académique provinciale de l’Estuaire pour faire entendre leurs revendications.

« Nous sommes ici ce matin pour réclamer nos droits. Car, au ministère du Budget, ils nous ont fait savoir que nous, stagiaires Eni et Cefia sortis en 2012 et 2013 n’avons pas droit à la Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife) 2014 alors que nous sommes en service depuis plus d’un an pour certains, et d’autres depuis novembre 2013.

Nous n’avons plus de présalaires depuis mars 2014 alors que la tutelle a promis de nous les reverser. Aussi, nos fiches bleues pourtant signées depuis mi-avril 2014 sont malheureusement bloquées au ministère de l’Education nationale pour des raisons que nous ignorons », a dénoncé un des porte-parole de ce mouvement.

Ces enseignants disent ne pas comprendre pourquoi les documents pourtant signés par les autorités compétentes ne sont pas jusqu’à ce jour transmis à la solde pour leur intégration, alors que certains d’entre eux travailleraient depuis plus d’un an.

Les enseignants stagiaires de l’Eni et du Cefia se sont plaints de cette différence de traitement en comparaison avec leurs collègues diplômés de l’Ecole normale supérieure (Ens) ou de l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (Enset) qui, une fois arrivés à la fin de leur formation, sont immédiatement intégrés dans la fonction publique.

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