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Ping et Adiahénot dans le Haut-Ogooué
Publié le vendredi 13 juin 2014   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine


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Après les rencontres initiées à Libreville auprès de certains partis politiques de l’opposition, le tandem Jean Ping et Jacques Adiahénot a récemment pris la direction de la province dont est originaire la famille Bongo Ondimba. On note cependant que le duo n’est, pour ce coup-ci, accompagné d’aucun leader de l’opposition.

Début d’opération de casting pour Jean Ping et son compère Jacques Adiahénot ou simple indisponibilité de certains leaders des partis politiques de l’opposition ? En tout cas, les deux derniers dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG) partent à la rencontre du Gabon profond sans les autres poids lourds de l’opposition.

Annoncée et organisée depuis quelques mois, cette tournée, voulue et défendue par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine et l’ancien secrétaire général du PDG, a récemment été lancée avec, en hors d’œuvre, le Haut-Ogooué, province dont est originaire la famille Bongo Ondimba. Comme une manière de vouloir démontrer que le Gabon est un et indivisible et accessible, dans sa totalité, à toutes ses filles et tous ses fils.

Pour autant, le fait que les deux anciens apparatchiks du PDG s’y rendent seuls, sans le soutien d’autres leaders de l’opposition suscite des questions. Certains estiment que les deux chantres de l’«union de l’opposition», auraient procédé à une sélection minutieuse des personnes qui les accompagnent. Bien qu’on y note la présence remarquée et remarquable du vice-président de l’Union nationale, Jean Eyéghé Ndong, la délégation de l’opposition est essentiellement composée des membres du front dit des «Souverainiste» en tête desquels Michel Ongoundou Loundah.

L’absence des membres du Congrès pour la Démocratie et la Justice (CDJ) ou d’autres partis membres de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) tels que le Parti gabonais du progrès (PGP) voire de l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena), est comme la marque d’un début de «sélection des espèces». Dans un contexte marqué par la recherche d’une unité à toute épreuve, les commentaires vont bon train, chacun y allant de sa certitude ou de ses supputations. D’autant que, de source bien informée «une grande rencontre de toute l’opposition gabonaise en vue de s’accorder sur un planning d’action, réfléchir sur un modèle de structuration de ce bord politique tout en tenant compte de ses forces et de ses nombreuses faiblesses, dans l’optique d’un front uni pour la présidentielle de 2016, serait prévue dans la capitale gabonaise dans les tous prochains jours».

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